mardi 18 octobre 2011

La 6ème participation à mon concours : fleurdementhe !

Les livres : ces mondes paralèlles qui fascinent



Cela faisait un moment que j’avais envie de vous parler ma relation passionnelle avec la littérature. Mais comment aborder un sujet qui nous passionne de manière intéressante, sans sembler désorganisée, ou confuse.
Blanche De Castille a organisé sur son blog un concours, où chacun est libre de lui confier sa relation particulière avec la littérature : l’occasion de vous en dire davantage, que je ne pouvais pas laisser passer.
Pour être sincère, je voue un vrai culte aux livres : un mélange entre amour, fascination, et obsession. J’ai vu dans un magazine, un anonyme qui avait réaménagé sa chambre et construisant une bibliothèque tout autour de son lit, celle-ci servant de tête de lit, et de chevets. Il dort entouré de toutes ces âmes, ces mondes imaginaires où un personnage se cogne, avance, pense, et vit. La littérature étant sa passion, il voulait qu’elle soit au maximum avec lui. Ça me rassure de ne pas être la seule à s’être laissée emporter dans la spirale infernale de la littérature…
J’aime tant les livres que lorsque je me balade dans une librairie, je peux y rester des heures à errer entre les étalages de couvertures.Celles-ci en disent parfois beaucoup sur la force des mots qui se cache derrière, comme La vie d’une Autre de Frédérique Deghelt.

D’autres fois, elles nous bernent en jouant le tape à l’oeil alors qu’elles cachent du vide. De manière passionnée, j’ai acheté souvent des livres coups de coeur, ce qui alimentait ma bibliothèque de 5 ou 6 livres à chaque retour de chez le libraire. Aujourd’hui, une dizaine attendent sagement d’être lus. Ils sont là, sur mon étagère, et me font de l’oeil pour que je me plonge dans leur histoire, que je sente leur page sous mes mains, que ma curiosité soit attisée par leurs mots, que je tombe amoureuse de leurs personnages… Je pense que je suis avide de rattraper un retard de lectures. Quelque chose me pousse toujours à lire davantage, à enrichir ce manque en moi. Je n’ai pas lus beaucoup de grands classiques, et j’essaie de me rattraper aujourd’hui.
Lorsque l’on lit un livre, que l’on s’y jette les yeux fermés, il arrive que les âmes en sortent pour venir nous habiter. Il est souvent douloureux de refermer un livre, de sentir les personnages s’envoler en fumée, alors qu’ils nous ont charmés, convaincus, attristés, pendant des heures. Un livre est beaucoup plus intense qu’un film. Lire, c’est se construire ses propres images avec simplement des mots. Ils s’accordent, se mélangent, et s’impriment en nous pour construire un autre monde, une autre dimension qui nous fait parfois rêver, d’autres fois pleurer.
Une passion comme celle-ci est parfois impressionnante. Il suffit que j’entende autour de moi que l’on parle littérature pour me sentir attirée comme un aimant. J’ai envie qu’ils m’en disent davantage, j’ai envie de connaître pourquoi ce livre est si important pour eux, pourquoi ont-ils été si touchés par ce récit, je veux leur prendre pour moi aussi ressentir ce sentiment incroyable de se laisser envahir par une histoire.
Pour structurer un peu tout çà, je vais vous confier les livres qui m’ont marquée, et qui ont contribué à ma passion pour la lecture.

Les livres par lesquels tout a commencé

Je vous ai déjà parlé de l’héroïne de mon enfance, qui n’est autre qu’Anne Shirley, l’héroïne de la saga de La maison aux pignons verts.
Je me souviens cependant d’un autre roman, qui devait le premier roman « mature » que j’ai lu. Un roman policier, qui m’a tenu en haleine, me surprenant parfois avec des mots alors inconnus, et pourtant tellement courants aujourd’hui. Je me souviens encore de certaines scènes, qui m’avaient marquée. Maintenant les jeunes cherchent sur Internet directement les sujets qui les intéressent, et notamment ceux liés à la sexualité. Moi çà m’est tombé dessus de manière inattendue, via un livre policier… Meurtre, espionnage, voyeurisme, sexe, jalousie, tout était réuni pour m’en apprendre un peu plus sur la vie qui m’attendait dans les années à venir.

Les livres qui m’ont fait réfléchir

Certains livres ont la faculté de vous interroger sur vous même. A nouveau, deux livres, totalement différents, puisqu’il s’agit d’un roman et d’un témoignage écrit sous la forme d’une fiction.


Les classiques qui ont compté

Parce qu’ils sont cultes, et que je les ai lus en prenant mon temps, en analysant et en me délectant de leur particularité. L’aspect scolaire y est pour beaucoup. Peut-être qu’à l’époque où il était demandé de faire une dissertation sur ces oeuvres, je les ai détestées. Aujourd’hui, j’en garde néanmoins un bon souvenir…
Les livres où j’ai pleuré…

Parfois, certaines histoires nous emmènent trop loin. Parce qu’elles sont trop proches de notre propre histoire, ou simplement parce qu’elles sont écrites de manière sincère, vraie…

Les livres qui m’ont choquée, et dégoutée de l’auteur

Toutes les lectures m’intéressent, que le style soit policier, qu’il s’agisse d’un témoignage, d’un journal, d’une chronique, d’érotisme. Seuls les romans à l’eau de rose ne me tentent pas.
Parfois on s’abandonne à la lecture d’un livre qui ne va faire que nous écœurer. On le hait, mais on le lit jusqu’au bout, parce que malgré la cruauté de l’histoire, ou la vulgarité de l’écriture, on veut connaître la fin. Ces auteurs, on les lit une fois, et plus jamais après…

Et vous, quelle est votre relation avec les livres ?

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2 commentaires:

  1. Que je m retrouve dans ce que tu dis!!! Est-ce que nos esprits ont écrit ensemble cet article?!

    J'aime aussi énormément lire, j'ai toujours plusieurs mondes qui se chevauchent dans mon esprit, les personnages qui vivent à travers moi, qui respirent parce que je leur donne le souffle vital nécessaire dans mes pensées...
    Anne, la maison aux pignons verts est un de mes livres préférés. Je l'ai lu 6 fois, chaque fois à des périodes différentes de ma vie. Il m'a accompagnée dans des moments difficiles de maladie ou de tristesse, mais aussi dans des moments plus joyeux et naïfs. J'ai lu également les tomes suivants, un peu moins, mais toujours avec avidité et joie. C'est un livre de grand réconfort pour moi.
    Ton article me rappelle un jour, j'étais à San Francisco, et après une très, très dure journée de marche, de fatigues diverses, mes copines américaines nous ont fait raté notre ferry. J'étais avec une amie française, on était épuisées, décaties. On a dû attendre des heures dans le port d'embarquement pour le ferry, et heureusement, il y avait une librairie là. Grande et belle. J'aurais pleuré sur ces bouquins, tellement je me suis sentie réconfortée, entourée de tous ces livres. Je caressais frénétiquement toutes les couvertures, de mes mains et de mes joues. On m'a prise pour une folle, mais j'étais juste heureuse de retrouver des amis...

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