mercredi 19 octobre 2011

La 7ème participation à mon concours : PurpleSpleen !

Derrière un livre, se cache une personnalité, les tourments et les bonheurs de la vie, l’imagination et l’inspiration.

Dans ma famille, on n’aime pas trop lire. J’aurai pu passer à côté de quelque chose. Je refusais catégoriquement de lire certains livres très à la mode, car je n’aime pas ces mouvements de foule qui gâchent tout le plaisir. Puis j’ai trouvé mon bonheur dans les livres de Stephen King ou Richard Bachman, si on veut. Je cherche l’authentique, alors je lis des classiques, pas imposés dans la scolarité. Par exemple René Barjavel « La nuit des temps ».

Je collais à une image d’intello, et j’ai tenté d’y correspondre, je me rendais invisible, dans un autre monde, loin de la réalité, en allant à la bibliothèque du collège.

Lorsque je lis un livre, j’entrevois chaque détail d’un personnage, comme si je pouvais le contempler, tout près de moi, sans lire les lignes. Je suis dans un rêve éveillé, ou dans une transe. Je suis là physiquement, mais pas vraiment présente spirituellement.

Je pleure à la mort des personnages auxquels je tiens. J’ai des expressions et gestes inexplicables lorsque je trouve un passage trop touchant. A certains moments, je sens quelques secousses, et c’est mon cœur qui bat, souvent quand, à la prochaine page, l’envie de savoir la suite se fait trop grande.

J’aime par-dessus tout, débattre sur l’histoire du roman, sur le caractère d’un personnage car on vit tous très différemment une lecture et ce que notre esprit en a imaginé.

Aujourd’hui, la technologie donne des livres audio et des écrans, je n’en veux pas. Je fais mon enfant capricieuse, et souhaite le bon vieux livre qui est passé de mains en mains, qui a jauni avec le temps. Un écran ca n’a pas la même odeur et je préfère ma voix intérieure.

Les livres permettent aussi bien l’accès à la culture que la découverte d’autres cultures, qu’on lise des comics, des mangas. Mais, ce que je préfère ce sont les fictions, science fictions ou les romans autobiographiques.

J’ai l’impression que l’auteur y met ses tripes. Je l’imagine travailler sur son livre, accoudé à un bar, enchaînant les cafés, tenant deux mots au Barrista et s’enfonçant soudain dans son œuvre, aux tréfonds de lui-même. Il rentre dans une autre peau, comme un acteur dans un rôle. Il risque, comme lui, de s’y perdre, et se laisser entraîner dans son délire. Il voyage dans le temps et dans les dimensions.

Il y a des livres que j’ai lu et relu un nombre incalculable de fois, sans m’en lasser, comme « Les fleurs captives » de Virginia Andrews (ainsi que toutes les suites de ce roman). Je hais ce qu’on inflige aux personnages principaux, mais j’aime l’espoir d’ensuite.

Peut être qu’au fond lire, ca m’a permis de mieux me connaître, de savoir que j’apprécie le drame, et la passion, quand il sont écrits.

Je fais quelque chose de trop rare pour notre génération : écrire des lettres. Je trouve ca important. Je pense qu’on ne peut pas plus cerner mes sentiments et qui je suis, que par ces lettres. Elles sollicitent plus de sens que des courriels ou textos. Une lettre manuscrite, c’est plus personnel, ca peut se sentir, ca se touche, ca se ressent. Avez-vous souvent vu quelqu’un jeter une jolie lettre ? C’est quelque chose de précieux, de secret, qu’on garde, qu’on relit un jour dans 10 ans. Ce sont des déclarations, une écriture, une intention.

Quand je lis, quand j’écris, le temps n’a plus d’importance, le sommeil non plus. Toutes ces nuits où j’avais décidé de m’arrêter à la fin d’un chapitre, en tournant finalement la page du prochain.
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1 commentaire:

  1. J4espère que tu continueras à écrire des lettres ! En effet, c'est quelque chose qui se perd, mais qui a tellement plus de valeur que tout ce qu'on utilise comme moyens de communication aujourd'hui !

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