jeudi 28 avril 2011

Délicieuse intemporalité

Dans le tourbillon actuel, il m'arrive de me retrouver dans des situations absolument inconcevables. Hier, j'ai pris le train pour aller dans ma maison dans le Sud. En en descendant, j'ai soudain paniqué : "Au secours, mais où suis-je, et qu'est-ce que je fais là?!"  Me retrouver là m'a paru tellement irréel que j'étais comme déconnectée de ma propre vie. Cet endroit, c'est là où j'ai passé 2 ans de prépa, l'endroit des vacances, où le temps s'arrête. L'endroit où j'étais il y a à peine 10 jours. Autant dire que je le connais bien. Mais pour moi, le temps file à toute vitesse en ce moment, pas question de perdre une minute! Alors je cours, et parfois quand je m'arrête, je ne comprends plus rien. Dans une espèce de coma, j'ai réussi à rouler jusque chez moi, et en arrivant dans ma maison toute vide avec encore les traces des dernières vacances de Pâques en famille, j'ai poussé un râle de bonheur et me suis effondrée sur un canapé, heureuse.

Aujourd'hui, très vite agacée par mes révisions, j'ai tout rejeté loin et suis allée sur ma terrasse, pour entamer un nouveau bouquin dégoté dans la bibliothèque. Je me suis installée emmitouflée dans une grosse veste, pour regarder le jour décliner sur la mer. Avec le lever du soleil, c'est la meilleure heure pour être là. Les touristes avec leurs enfants brailleurs sont partis, et on peut apprécier le roucoulement des tourterelles, voir les hirondelles qui chahutent dans les airs, et surtout, voir et sentir la beauté du soir qui arrive, de la nuit qui tombe. Les odeurs se font plus fortes : le Jasmin picote le nez tellement ça sent bon, la Glycine chatouille les narines, et toutes les autres senteurs s'y mêlent fraîchement. Cela faisait une éternité que je n'avais pas observé le paysage, avec un silence comme celui-ci sans penser à autre chose qu'à cela. Le ciel se confondait avec la mer. Comme disait Proust (pour les asperges, lui) , le ciel était "finement pignoché d'azur et de mauve", et c'est vrai. Des teintes bleues et roses s'entrelaçaient, s'enroulaient et s'emmêlaient pour donner des strates colorées et infiniment changeantes. Un beau ciel marbré sans un nuage, avec un petit vent qui faisait de l'écume presque imperceptible dans les vagues. Un délicieux sentiment de protection, de calme et d'intemporalité m'a envahie. Coupée du monde, et en même temps dans le monde, en lien avec lui et mon ressenti profond. J'ai retrouvé mon moi, que j'avais un peu mis de côté en ce moment. Quel bonheur, quelles heureuses retrouvailles! Je suis restée là assez longtemps je crois, dans un demi-sommeil enivrant de calme et de volupté. Mon esprit s'est enfin reposé.




Malheureusement je quitte ce lieu aimé demain déjà, et je vous raconterai pourquoi. Encore une situation inconcevable et irréaliste dans ma réalité. Mais avant de partir, je compte savourer chaque instant passé dans ma maison, dans mon joli petit village de Provence que j'ai décrété comme ma nouvelle patrie.


Source images :  Weheartit
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mardi 26 avril 2011

Je hais les "libraires" de la Fnac

Après la parution de l'article d'Anyuka, "La couleur des sentiments" sur le blog "C'est quoi ce bazar?", je me suis précipitée à la Fnac pour acheter ce bouquin dont cette blogueuse, et de nombreuses autres, ont fait l'apologie. Et oui, depuis que je déménage et me débarrasse de tout, je n'ai plus aucun livre, à mon grand désarroi, sauf "Lambeaux" de Charles Juliet, un magnifique livre que j'avais presque fini.
J'ai bien vite trouvé ce volumineux livre de plus de 500 pages (je l'aurai volontiers pris pour mon voyage en Inde, mais franchement, jeter un si beau livre, si cher, dès la 1ère lecture, et au bout du monde qui plus est, je me suis dit, non non, j'en trouverai un autre et je me délecterai de celui-ci lors de mon petit week-end pascal à La Rochelle). Donc, je me promenais à travers les rayons, et je suis tombée sur le dernier Doris Lessing : Victoria et les Staveney. Doris Lessing, on la connait, les sujets de ses romans sont souvent récurrents, et comme par hasard, cela traite du même thème que La Couleur des Sentiments! J'ai envie d'en connaitre un peu plus sur ce monde de ségrégation.
Je vais donc voir un conseiller Fnac, et lui demande s'il a lu ces livres, et si oui ce qu'il en a pensé. Il n'avait pas lu Lessing, mais Stockett si. Et je lui demande son ressenti du livre (c'est ce qui m'intéresse le plus quand je parle d'un bouquin avec quelqu'un). Il n'a réussi qu'à me résumer l'histoire avec force grimaces (merci bien, si je veux acheter un livre de 600 pages, je suis CAPABLE de lire la 4ème de couverture). Ce crétin me raconte la fin en  une phrase réduisant le livre à une sorte de tas de fumier. Il n'a réussi qu'à me faire sentir à quel point ce livre est de la bouse et rien d'autre. Mais alors il m'a regardée de haut en bas, d'un air suspicieux, et m'a lancé que Lessing est bien plus au-dessus que l'autre, que ce n'est pas le même niveau d'écriture et de littérature. Merci, j'ai trimé en Khâgne, j'ai étudié la grande dame au prix Nobel, en Anglais dans le texte. Alors 130 pages écrits en caractères énormes ne m'effraie pas beaucoup. Je voulais avoir un ressenti, et bien je l'ai eu : il a voulu me faire comprendre son mépris pour les livres, mais pour les petites impertinentes comme moi qui se croient toutes permises à vouloir lire de "grands livres".
Et chaque fois, à la Fnac, c'est pareil. Je tombe sur des haineux, qui n'aiment pas lire, alors, que font-ils dans des rayons toute la journée? Il doit bien exister des libraires de la Fnac qui sont éclairés, mais malheureusement je n'ai jamais eu la chance de les dénicher.
 Vivement Paris, vivement le moment où j'aurai du temps pour traîner dans les librairies, les vraies de vraies, et de discuter avec des gens qui aiment ça, des passionnés . En tout cas, je n'ai pas écouté ce rabat-joie à qui j'ai rabattu le caquet bien vite et j'ai acheté mes deux livres, nah!
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jeudi 21 avril 2011

Des étoiles dans les yeux

Voila bien trop longtemps, à mon goût, que je n'ai pas écrit sur mes petites considérations quotidiennes, et cela me manque! En ce moment, des millions de choses m'encombrent l'esprit comme dans un étau, mais j'ai aussi des millions de joyeuses choses colorées et scintillantes qui me passent par la tête, alors je navigue entre joie et peine, rire et angoisse. Bien que parfois, "les bras m'en tombent" tellement j'ai de choses à faire avant LE départ (pas seulement en Inde, mais de Toulouse), tout va bien! C'est une période triste et heureuse. Une naissance plus qu'un deuil. La vie est belle et merveilleuse, et bien que tout ne soit pas rose, j'ai des étoiles dans les yeux tous les jours.
En ce moment, je me débarrasse de mes affaires et je vends tous mes meubles, tout ce que je peux. Moi qui suis une accumulatrice frénétique et une conservatrice acharnée, je me déleste de mes possessions avec un calme et une joie impensable. Je me sens plus légère. Comme disait très justement Dominique Loreau dans son bouquin sur L'Art de la Simplicité, on doit pouvoir se satisfaire d'avoir les choses les plus importantes dans une petite valise, comme le font les japonais. Ainsi, en cas de catastrophe, toute notre vie tient dans une valise pour partir vite. A méditer.
Mon avenir me semble flou et vague, mais en même temps très excitant. Quoi de plus magique que le champ des possibles qui s'ouvre à nous? Et cela a à voir avec mon envie de désencombrement matériel. Je veux pouvoir retrouver mon cocon doux et chaleureux quand je le veux, où je le veux. et ce blog est là pour ça. Où que je sois, je pourrai retrouver mon petit chez moi.

Comme me disait un ami hier, c'est un "tournant dans ma vie". Plutôt que de consommer et posséder à outrance, je préfère me délecter de belles images qui me parlent et me font rêver, me rappellent ma maison d'enfance et des découvertes de plaisirs futurs. La vie est belle, et si on se donne la peine de la regarder dans les yeux, on y trouve des étoiles éclatantes de couleurs et brillantes de joie, malgré tout le reste.
Source images : Weheartit
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dimanche 17 avril 2011

Quand un ballet se transforme en sombre messe espagnole

Ma semaine de vacance / travail s'est terminée aujourd'hui : oui, toutes les bonnes choses ont une fin. J'ai passé une très bonne semaine au bord de la mer, je me suis baignée, promenée, amusée, reposée. J'ai enfin pu respirer: le bon air marin, les fleurs, l'énorme glycine qui couvre une bonne partie de ma maison, le jasmin qui éclot peu à peu tous les jours, et la douceur de l'air un peu chaud et vivant. Un véritable paradis, un peu avec Hégémonie, un peu seule, un peu avec ma famille. Mais toute chose a une fin, et cela permet de nous amener vers d'autres choses, prévues ou inattendues! Donc pas de regrets : j'en ai profité à fond.

D'ailleurs, ce n'est pas du tout de ça dont je voulais vous parler. Cet après-midi, j'ai sauté du train et couru à la Halle aux Grains, l'une des salles de spectacles toulousaines. J'y retrouvais Hégémonie, pour aller voir un ballet. Je n'ai rien d'une danseuse, mais j'adore les ballets. Il m'est même déjà arrivé d'aller à Londres plusieurs fois, (presque) uniquement pour voir un ballet. Je me préparais donc à voir  Balanchine. J'avais cru que cela serait du moderne, ce que je n'affectionne guère, et, surprise! C'était bien plus classique que je ne pensais! Cela semblait se situer vers la guerre de 1870, et faisait pour moi écho à Rimbaud et Chateaubriand. Que du bonheur? C'est ce que j'espérais.
Mais ce tableau de Balanchine (la tête d'affiche, n'oublions pas) n'a duré que 25 tristes minutes, durant lesquelles nous n'avons rien saisi de l'histoire, l'association de couleurs des costumes était une véritable injure au regard, les pas étaient tristement basiques, et il y avait sans cesse des répétitions de pas et de figures. Puis vient l'extinction des lumières. Je retiens mon souffle quelques instants: est-ce que réellement, le spectacle est terminé au bout d'une petite demi-heure? Non, c'est bon, ce n'est que l'entracte. Mais ce que je ne savais pas à ce moment-là, c'est que le pire restait à venir.

En effet, les danseurs réapparurent au bout d'un moment, en tenue d'Eve, ou presque, et là, le désastre (je modérerais mon propos en disant qu'il s'agissait là de l'opinion d'une bonne partie de la salle seulement). Les tableaux se sont enchaînés, sans cohérence entre les costumes, la musique, les figures, les lumières. Une sorte de mélange musical entre les chants espagnols, des chants religieux en latin, le clavecin versaillais et les musiques de troubadours du Moyen-Age. J'oubliais: dans cette salle il n'y a pas de fosse à orchestre, donc la musique n'est qu'un disque qui passe, on entend parfois des petits grésillements. Il y avait certaines résonances rythmiques ou gestuelles qui étaient à la fois Chinoises, Égyptiennes, Espagnoles, Ecossaises et j'en oublie. Tout en même temps, avec par moments des textes lus en espagnol. Tout était froid, insensible. Les danseurs, sublimes comme toujours (il n'y a pour moi rien de plus beau que le corps d'un danseur classique: cela atteint parfois la perfection absolue et musclée d'un David de Michelangelo. Les costumes étaient soit inexistants, soit un mélange de lanières de cuir et d'épaulettes en velours moyenâgeux. Le pire moment a été  lorsque les danseurs sont arrivés, chacun portant un brûle-encens avec de l'encens d'église. La pièce s'est remplie de fumée à l'odeur d'enterrement, mes yeux me piquaient, bref, une catastrophe. Pourtant, c'était très beau d'un point de vue esthétique, mais tout était si mélangé, les danseurs n'avaient aucune émotion qui se dégageait de leur corps, seule une expression froide et indifférente, crispée, émanait d'eux. 
Et cela n'était pas Balanchine, mais Duato, le second spectacle, celui pour lequel on ne vient pas particulièrement mais qu'on nous impose. Dommage, mais en tout cas, nous avons bien ri. 

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jeudi 14 avril 2011

Ma soeur la fée

Avez-vous déjà remarqué que toute princesse ou héroïne qui se respecte a une bonne fée? Bon, certes, je ne suis pas une princesse à 100% de mon temps, mais j'ai une fée. Ce n'est pas une marraine de parenté obscure, non non, c'est ma grande soeur. Je voulais lui dédier un article car elle est non seulement ma fée, mais la fée de plein de gens! Cela mérite un petit hommage tout de même, non?
C'est très spécial, une fée. Ca ne fait pas sa princesse, non non, mais ça permet aux princesses d'être un peu moins paumées dans leur monde fleuri de...contes de fées! Ma fée à moi, elle est témoin de mes chagrins et de mes joies, elle supporte mes bavardages et mes plaintes. Elle m'aide à trouver des solutions, elle  est forte et ingénieuse pour beaucoup de choses : une vraie Géo Trouvetout! Pas étonnant que dès l'enfance, elle soit suronmmée "la trouveuse". Elle trouve toujours : un objet, une idée, un resto, un bon plan, une chouette attention qui fera très plaisir. Elle répand joie et apaisement autour d'elle.
Mais ma fée n'est pas toujours contente, parfois elle boude et fait la moue, comme toutes les fées d'ailleurs. C'est pour s'insurger contre les princesses qui peuvent être un peu pestes parfois (vous ne le saviez pas?). Et elles ont bien raison de bouder! Alors il faut prendre soin de sa fée, la chouchouter un peu (même si c'est clairement ELLE qui chouchoute!) pour qu'elle soit toujours scintillante et heureuse de disperser sa poudre de fée autour d'elle!
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mardi 12 avril 2011

Joyeux anniversaire à une blogueuse


J'adore la communauté des blogueuses, qui  me fait découvrir plein de choses tous les jours. Cet esprit de partage me plait beaucoup. Aujourd'hui je découvre que c'est l'anniversaire d'une de mes blogueuses préférées, alors je lui envoie un petit gâteau et un bouquet de roses pour fêter ses 40 ans.


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lundi 11 avril 2011

Découverte musicale

Merci à mon amie Hégémonie* pour cette jolie découverte. Belle chanteuse toute en rondeurs, avec une superbe voix, et clip impressionnant. A écouter!



* Non non, aucun parent n'a été assez cruel pour l'appeler comme ça! Mais les surnoms sont bien plus drôles.
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dimanche 10 avril 2011

N'oublie jamais

J'ai revu pour la énième fois hier soir ce sublime film de Nick Cassavetes, "N'oublie jamais" ("The Notebook"). Superbe et indescriptible, on rit et pleure, on s'émeut et on s'étonne, on soupire et on applaudit. Même après l'avoir vu plein de fois. J'ai eu envie de partager cela ici, mais impossible de raconter l'histoire...seulement de dire que c'est une très belle et touchante histoire d'amour dans un décor des années 1940, où les règles sociales sont reines. Les lumières, les décors et la musique sont incroyables et nous emportent loin dans le rêve. Je m'y retrouve beaucoup.

Je vous recommande chaudement ce film si vous ne l'avez pas vu, et pour vous faire une idée des belles images et de la musique de ce film émouvant, voici une petite série de photos musicales. Donnez m'en des nouvelles.

(PS : ce n'est pas pour rien que j'ai choisi une photo du film dans mon précédent article : le personnage Allie représente pour moi la joie de vivre, la beauté, la spontanéité, la jeunesse, en un mot : le bonheur).
Cliquer ici pour accéder à la vidéo
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samedi 9 avril 2011

Inde : J-30

Et voila, dans 30 jours, je m'envolerai pour Delhi. Cela parait fou! Entre temps, je dois trouver un appartement, déménager, passer mes examens, travailler, finaliser des tas de choses que j'ai commencées... et préparer mon voyage! Je vais rejoindre mon amie Chat qui y est depuis 4 mois. J'ai prévu ce voyage avant même qu'elle ne parte. Je pars pour 3 semaines de roadtrip, en Inde et au Népal.

Etat des lieux : vaccins faits, 1 kg de médocs, pansements et autres désinfectants achetés, visa obtenu (enfin, pas pour le Népal, mais on verra bien sur place). Reste à faire : acheter un sac à viande (très glamour, n'est-ce pas?), trouver des habits adéquats (et surtout un maillot de bain, et accessoirement des chaussures de marche), trouver une bonne âme pour me prêter un sac à dos. Il me faut trouver un bon bouquin aussi, pour les quelques 12h d'avion, et les dizaines d'heures qu'on passera dans les trains. Des suggestions?


Un ami m'a offert un livre de photos et de citations sur l'Inde, pour mes 20 ans. La première est de Jiddu Krishnamurti : "Se libérer du connu c'est mourir, et alors on vit". Je n'attends rien de précis de ce voyage, si ce n'est d'aller vers l'inconnu, ouverte et prête à accueillir. Me débarrasser de mes préoccupation, du matériel, du connu. Et vivre.
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jeudi 7 avril 2011

Une belle journée qui s'annonce très bonne

Me voila bien heureuse aujourd'hui! D'abord, je me suis réveillée très tôt (j'adore), avec une très bonne nouvelle. De plus, en ouvrant mes volets j'ai eu le bonheur de voir les arbres fleuris qui moutonnent littéralement sous mes fenêtres, ployant sous le poids de leurs fleurs qui embaument l'air. Je peux folâtrer en regardant le jour se lever avant de m'activer pour la journée, un pur moment de délice!
En plus, je pars à la mer cet après-midi (j'aime bien dire ça, j'ai l'impression d'être une enfant qui attends de partir en vacances à la plage, près de la porte avec son petit chapeau et son seau à sable) avec une amie. Quelques jours de vacances travail vont faire du bien!

La journée a donc très bien commencé, et elle sera certainement à l'image de mon humeur: JOYEUSE!
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mardi 5 avril 2011

Des lèvres comme Vanessa Paradis

Les pubs de Rouge Coco sont absolument partout. Vous savez, celle où le visage angélique de Vanessa est baigné d'une belle lumière mordorée et Paradisiaque. Pas un jour sans que je croise celle qui a épousé le mec le plus incroyable de l'univers. Je voulais un beau rouge très rouge depuis longtemps sans trop oser en mettre, alors je suis allée essayer le Rouge Coco aux Galeries. Quelle déception! cette teinte me donnait un air jaunâtre! Alors je me suis promenée et suis tombée sur le Rouge Vedette n°999 de Dior. Un Rouge incroyable, hydratant et éclatant. LE Rouge ultra Glamour. Mais je me suis retenue de l'acheter tout de suite (histoire d'en avoir terriblement envie). Et, surprise! Une amie me l'a offert quelques temps plus tard!
Comme disait Coco Chanel : "Les lèvres sont l’interprète du coeur", alors voila, maintenant, j'ai des lèvres rouges, amoureuses et pulpeuses, qui me donnent un teint frais et rose (sans que j'ai l'air d'avoir le mal de mer, ce qui est appréciable). J'ai les lèvres de Monica Belluci, et plus rien à envier à Vanessa! (Sauf Johnny, peut-être...et encore).
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dimanche 3 avril 2011

San Francisco

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de San Francisco. J'y pense de plus en plus, et je rabâche les oreilles de tout le monde avec San Francisco, alors ça valait bien un petit article dessus. Cela va bientôt faire 3 ans que je n'ai pas remis les pieds dans cette ville incroyable, et que je rêve d'y retourner. San Francisco, c'est l'été où j'ai décidé de partir un mois et demi, dans une famille chez qui j'étais allée l'année précédente en voyage scolaire, pendant une semaine. C'est l'été où j'ai découvert Sacramento et son Capitole, le Lac Taho ainsi que l'incroyable histoire de son île, l'été où j'ai découvert Santa Cruz et son parc d'attractions.
C'est l'été où j'ai retrouvé une amie de prépa au bout du monde, dans la rue d'à-côté. L'été où j'ai découvert les bagels, le beurre de cacahuète mélangé à la confiture de framboise, les cookies maison, le cheddar en bombe.  L'été où je me suis fait une incroyable amie américaine. L'été où j'ai vécu comme une vraie ado made in USA. L'été de mes 19 ans.



Ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est de me promener dans San Francisco. Je m'y sentais chez moi, pas un instant je n'ai eu peur en me disant : "je ne connais pas, nous sommes seules et c'est dangereux". Les gens étaient bienveillants, gentils, et avaient l'air heureux. Mon grand étonnement a été de rencontrer tous ces français : au détour d'un café alors que je ne savais pas quoi choisir sur le menu, dans une librairie, dans les magasins, et à presque tous les coins de rue. On se sent chez soi, mais ailleurs. On est en sécurité, on est bien. L'ambiance est particulière, les quartiers se succèdent sans se ressembler : de véritables villes dans la ville. Chacun a son origine, ses ethnies, sa culture, sa nourriture. On passe en un instant du quartier chinois à l'italien puis hispanique, gay, français, punk. La ville d'Harvey Milk et de Janis Joplin est pleine de surprises, avec ses montées et ses descentes, on ne sait jamais sur quoi on va tomber: un Cable Cab? un jardin? des poulets et des harengs qui sèchent sur le bord de la fenêtre au-dessus des resto chinois? une rangée de maisons de toutes les couleurs?


Cette ville est pleine de magie. J'aimerais aller y habiter quelques temps. J'essaye de trouver un moyen, je cherche un stage là-bas, peut-être qu'en croisant très fort les doigts, en février prochain, j'y serai?






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vendredi 1 avril 2011

Orgueil et Préjugés : la fin que vous n'avez jamais vue


Voila un joli moment je trouve, qui est la véritable fin du film (en version US), mais qui a été reléguée dans les bonus en France.
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