lundi 31 octobre 2011

La 18ème participation à mon concours : Cathnounourse !


les livres "et moi, émois"


"Ce que je souhaite, c'est que vous partagiez un peu cet univers de la lecture qui est le vôtre."

Voici ma participation au concours de Blanche de Castille :

Lire est un plaisir égoïste, difficile à partager...
ça ne me dérange pas de lire la quatrième de couverture avant de commencer un livre. Toutes les émotions ressenties qu'elles soient tactiles, visuelles, gustatives ou olfactives sont difficiles voire impossibles à communiquer à un tiers au travers d'un résumé! Il faut pour cela se plonger soi-même dans la lecture de l'ouvrage. Cela reste très personnel par rapport à sa propre histoire et à son vécu.
D'ailleurs deux personnes lisant le même livre peuvent en faire des comptes-rendus différents!
Et pourtant, j'écris des résumés de mes lectures sur mon blog...
La lecture est à la fois une échappatoire aux soucis de la réalité et un excellent moyen de se ressourcer pour faire face à celle-ci.
Tant de personnages m'ont transportée dans leur époque : Ayla, Florie Brunel, Dame Alix, les familles des bâtisseurs de cathédrales, Mme de Maintenon et bien d'autres encore...
Je peux lire et relire mes livres sans me lasser mais je n'aime guère les prêter!
Quand je suis à la FNAC, je suis comme une enfant émerveillée dans un immense magasin de jouets
Pour me faire plaisir, il suffit de m'offrir un livre et mes proches le savent bien!



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La 17ème participation à mon concours : Miss Bouquinaix !

Ce que lire veut dire pour moi …

Quand je suis tombée sur le concours proposée par Blanche, je me suis dit : il faut que j’écrive quelque chose ! Il fallait écrire sur la place de la lecture dans sa vie. Puis j’ai lu tous les articles écrits et je me suis demandée comment ne pas répéter encore et encore les mêmes choses : j’ai commencé à dévorer les livres quand j’étais toute petite, je n’ai jamais arrêté, les livres sont une part essentielle de ma vie … toutes choses qui sont vraies, certes (et magnifiquement évoquées par les différentes blogueuses) ! Mais encore ? N’as t-on pas déjà tout écrit sur la lecture ? Alors je vous propose ici un texte un petit peu différent, le récit d’une aventure qui m’est arrivée.

Je me trouvais un matin dans le RER (rien de plus prosaïque que le RER, d’ailleurs tiens, c’était le RER A, histoire d’être précise). J’attendais, les yeux perdus sur les lapins qui folâtrent tous les matins au bord des voies, que le train veuille bien démarrer pour m’emporter vers la Capitale et une passionnante journée de travail.

Encore un peu assommée par un lever rapide et par le froid mordant d’un matin d’octobre, je rêvais de mon lit chaud et j’oubliais ce qui m’entourait. Quand soudain un bruit me réveilla : un dragon, tout chaussé et vêtu, venait d’entrer dans le wagon. Il tenait un livre dans la main, et tranquillement, il s’assit en face de moi. Bien évidemment, les gens le regardèrent cinq minutes, puis comme c’était des Français, et des Parisiens, de surcroît, et que rien ne les étonnaient, ils l’oublièrent bien vite et retombèrent dans leurs propres pensées. Mais moi, petite provinciale fraîchement montée à Paris, je restais estomaquée face à cette extraordinaire apparition. Le dragon, remarquant mes yeux écarquillés, me sourit et se présenta : Hildegunst Taillemythes, enchanté. Moi, polie, je me présentais à mon tour, et lui posai la question qui me brûlais les lèvres depuis son entrée :

- Que faites-vous ici Mr Taillemythes ? Venez-vous voir la Tour Eiffel ?

- Oh noooon, me répondit-il. En réalité, je cherchais un guide pour me faire visiter les différents lieux où l’on peut trouver des livres à Paris. On m’a dit que c’était la capitale de la culture et que si je cherchais un écrivain, je le trouverai ici.

- Ah malheureusement, cela fait longtemps que nous n’avons plus vraiment de vrais écrivains ici … mais je peux quand même vous aider je pense ! Si vous cherchez une information sur un écrivain, elle ne peut être qu’à la Bibliothèque nationale de France. Qui est ce mystérieux auteur qui a pu vous inciter à franchir les portes de notre monde ?

- Je ne sais pas, j’ai trouvé un de ses textes par hasard, un chef d’oeuvre, qui m’a ôté pour jamais l’envie d’écrire quoi que ce soit de moins bon … Depuis, j’ai appris qu’il était parti à la capitale !

- Ahhhh, mais vous voulez sûrement parler de la capitale de votre monde, Bouquinbourg, où il y a davantage de librairies que de restaurants et où les catacombes regorgent de mystères et de dangers ? Vous n’y êtes pas déjà allé ?

- Heuuu, non en fait … Voilà : j’ai préféré m’arrêter à Paris d’abord, histoire de faire un peu de tourisme et de me détendre avant d’affronter les dangers de Bouquinbourg. Mais pour me couvrir, je dis que je cherche encore l’auteur …

- Et bien il fallait le dire tout de suite !

Voilà comment j’ai emmené Hildegunst Taillemythes sur la Tour Eiffel, au Moulin Rouge, à la BnF (quand même) et dans tous les lieux importants ou insolites de Paris. Car même les dragons ont le droit d’avoir des vacances, non ?

A ce moment-là, le train démarra et je repris le livre que j’avais arrêté la veille en arrivant chez moi, recommençant ma lecture là où je m’étais arrêté. Ne vous êtes-vous jamais demandés ce que faisaient les personnages des romans quand on ne les lit pas ?

Voilà ce qu’est la lecture pour moi, dans ma vie.

Le célèbre Hildegunst Taillemythes

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dimanche 30 octobre 2011

La 16ème participation à mon concours : Laeti !

Les livres et moi, pas vraiment un long fleuve tranquille!

Ce billet est ma participation au concours proposé par Blanche de Castille sur le thème de la lecture. Merci à toi pour cette organisation, j’ai adoré me prêter au jeu !



Jamais, Ô grand jamais, je ne supporterai d’être éloignée d’eux. Encore moins qu’ils soient rayés de ma vie. Je pense que le plus grand bonheur de mon enfance a été le moment où j’ai appris à lire. Dès ce jour, et grâce à mes parents, j’ai pu m’inscrire dans la bibliothèque communale située juste à côté de chez moi (quelle aubaine !).

Les souvenirs défilent : la collection de la bibliothèque rose, les histoires de la Comtesse de Ségur, les anciens bouquins de mes parents. Je confectionnais des caisses remplies de livres, au grenier. Comme si je voulais les cacher des autres, je me les appropriais et personne ne pouvait en profiter. Ils étaient à moi. Je compare cette période au côté possessif qu’est susceptible de revêtir à un moment ou l’autre toute relation humaine.

Les souvenirs continuent, au fil des années : la collection des Castor Poche, j’ai collectionné les « Martine », les BD, ensuite les « Chair de Poule ». A l’époque déjà je dévorais les magazines, en particulier « J’aime lire».

Cette histoire d’amour a connu une pause, un éloignement. Je vous le donne en mille : c’était durant l’adolescence. Il y a aussi eu un « au revoir » : durant mes études supérieures, les livres avaient déserté mon quotidien.

Une exception a cependant subsisté : les bouquins d’Amélie Nothomb m’ont suivie à cette période où j’étais en train de construire mon avenir, ma vie. Pourquoi cette auteure ? J’aime son univers, ses romans se lisent vite (oui, je suis vite dépassée lorsqu’une « brique » se présente à moi), son côté loufoque m’a certainement séduite. Ces histoires qui me semblent être à des années lumière de la vie « réelle ».

Voilà un an que je me suis à nouveau tournée vers les livres. Les études sont derrière moi, j’ai fait mes premiers pas dans la vie active. Comme si j’avais attendu d’avoir trouvé mes repères dans la vie d’adulte, de m’être trouvée moi-même, en tant que femme, pour renouer avec les livres. Cette partie de moi que j’avais laissée sur le bord de la route quelques instants, mais que j’allais reprendre au moment où je sentais le plus opportun.

Ce moment est arrivé. Est-ce l’âge ? Un changement de vie ? La manière de sélectionner mes lectures ont en effet quelque peu changé. Amélie Nothomb ne fait plus partie de celles-ci. Comme si j’avais besoin de passer à autre chose, de tourner une page.

Aujourd’hui, c’est une couverture, un titre, un avis positif lu sur le net, un résumé attractif, qui me pousse à acquérir un livre. J’achète beaucoup au coup de coeur, parfois sous l’impulsivité, régulièrement de façon non-réfléchie. Comme si le livre m’appelait, comme si j’avais compris qu’il allait se passer quelque chose entre-nous. C’est un sentiment invisible, que je suis seule à comprendre.

On s’est retrouvé, pour faire désormais un beau petit bonhomme de chemin ensemble. Depuis que j’ai fait connaissance avec eux, ils me permettent de m’évader, de m’imaginer une autre vie, de me forger une autre personnalité.

Je les ai délaissés à cette période de la vie où j’étais en pleine construction. Et si peut-être c’était eux qui m’aidaient à m’orienter ? A me trouver dans cette vie imaginaire, réelle, les deux à la fois ? Et s’ils ne me quittaient jamais ?

Seront-ils à jamais mon guide ?

Je m’excuse si ce récit semble un peu décousu, j’ai posé ces mots en quelques minutes seulement, tellement le sujet m’inspire. Ça part, dès lors, un peu dans tous les sens :-)

Excellent week-end à toutes et tous!! Sur ce, je file à la librairie!!

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Je vais être rédactrice d'un magazine web !

La semaine dernière, j'ai eu la surprise d'être contactée par Sobusy, une blogueuse que je lis beaucoup, et j'ai découvert qu'elle suivait également mon blog depuis quelques temps. Elle m'a appris qu'elle allait lancer, dans très, très peu de temps, un magazine web féminin, le "So Busy Girls", et m'a proposé...d'être l'une des rédactrices !

Imaginez que j'en ai été très contente (et flattée, il faut avouer, parce que mes nouvelles collègues sont de super blogueuses !) Ce magazine a pour vocation d'être "pétillant et plein d'humour", et les diverses rubriques seront tenues par des blogueuses. Je vais donc avoir ma propre rubrique pour m'exprimer toutes les semaines, j'en suis ravie !!
Donc pour ceux qui suivent mon blog, ils pourront aussi me retrouver toutes les semaines sur ce magazine web, et découvrir des blogueuses drôles et talentueuses. 

Dans quelques jours, vous pourrez trouver mon tout premier article ici (le site est "en construction" jusqu'à son lancement officiel...), que je suis en train de concocter. 
En attendant de le découvrir, sur quoi pourrait donc porter la rubrique de Blanche De Castille  ?
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La 15ème participation à mon concours : Douceur littéraire !


Mon amour de la lecture

Blanche, sur le blog des petites considérations quotidiennes, nous propose un concours d'écriture sur la littérature, sur nos amours livresques et notre relation avec les livres. Alors pourquoi pas se lancer et à mon tour aussi pour vous expliquer mon amour des livres.
Je n'oublierai jamais le premier livre que je l'ai lu...
Comment oublier le livre qui m'a appris à lire! Quelle découverte d'apprendre que ses lettres forment entre elles des sons, des mots, des phrases puis bien évidemment des histoires... et quel bonheur de partager ça avec ma mère...
Elle venait de me donner le virus de la lecture. Depuis ce jour, j'ai découvert l'univers des histoires, des romans, de la poésie et les livres se sont succédés à une vitesse folle sur ma table de nuit.

Les livres de la bibliothèque rose puis verte étaient tous aussi passionnants les uns que les autres pour une nouvelle férue de lecture comme moi.
Les livres d'histoires, les romans de science-fiction, ceux d'aventures ou d'amours ont remplacés les livres de jeunesse et le partage des blogs de littérature des uns et des autres enrichissent d'autant plus ma folie de lecture.

J'ai toujours trouvé du réconfort dans les livres étant enfant et même encore maintenant. Grande timide lors de mon enfance, les livres ne me jugeaient pas et leurs histoires devenaient les miennes.

Ma pièce préférée chez mes grands-parents étaient la bibliothèque où je pouvais rester des heures pour trouver LE livre et m'entourer de cette odeur littéraire propre aux vieux livres.
J'ai toujours trouvé très riche le partage de la littérature et j'ai toujours eu une grande admiration pour les auteurs osant prendre la plume pour nous faire rêver. J'aime les lire dans mon bain, dans mon lit au creux des bras de mon chéri, entre deux patients, dans le métro, à la plage, dans le train, bref partout...

J'adore la sensation des quelques minutes qui suivent la pose du livre en cours où je ne suis pas encore reconnecté avec la réalité et où je suis encore avec les personnages de mon histoire. J'aime les livres qui me font pleurer et rire, j'aime ceux qui me font frissonner, j'ai besoin qu'ils me transmettent leurs émotions, j'aime le monde des livres.

Mon sac à main rime avec librairie si on peut en juger par le nombre de livres qu'il a transporté jusqu'à aujourd'hui ;0) Notre chambre commence à ressembler à une bibliothèque et j'adore regarder cette pile qui m'attend pour être lue et j'imagine les histoires que je vais pouvoir y découvrir.

Merci à vous bloggeurs et bloggeuses de me faire découvrir votre univers littéraire, grâce à vous ma bulle livresque à rejoint les votres...


Retrouvez le blog de Douceur Littéraire ici !

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samedi 29 octobre 2011

La 14ème participation à mon concours : Fanny !

Quand j'étais petite, et qu'on me demandait ce que j'aimais le plus, je répondais inlassablement "Les livres!". Pas: "Mon tout petit frère", "Mon papa", "Ma maman" ou "Mes doudous". Juste "Les livres!". En général, l'adulte qui m'avait posé la question prenait un air gêné, et s'en allait embeter d'autres enfants.

J'ai aimé lire tout de suite, je crois. Je suis sure que, même à l'état de petite graine, je bouillonnais déjà à l'idée de choisir moi-même les histoires que mes parents me raconteraient. Les livres m'ont aidée à grandir. J'ai un peu l'impression de réciter un mantra d'incitation à la lecture, mais c'est exactement ça. Mes plus grandes aventures, je les ai vécues avec un livre dans mon sac. Mes parents s'en désespéraient presque, car, même pour une balade en forêt, il fallait que j'emmène un livre, quel qu'en soit le poids ou la taille (je me suis même retrouvée à porter sur mon dos un album qui faisait quasiment ma taille, à quatre ans. J'imagine assez bien la tête des personnes qui ont croisé ce curieux livre sur pattes...).
A l'adolescence, je n'ai pas senti le temps passer, comme si seuls les livres pouvaient me faire éprouver le poids des années. Je lis Valérie Valère et Howard Buten plusieurs fois, ils feront éternellement partie de mes classiques. Malgré ma joie de vivre, les thèmes de mes lectures sont durs, incisifs. Je n'aime que les héros forts, et pourtant si fragiles. J'apprends auprès d'eux que la vie n'est pas facile, mais aussi à écouter les autres, à les rassurer. J'avance lentement mais surement, à travers leurs appréhension, et les miennes.

Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé. Je dis toujours "Quand je serai grande...", et des centaines de livres s'entassent dans ma petite bibliothèque. Bientôt, il m'en faudra une plus grande, car viendront s'ajouter ceux de l'amoureux, et les albums qui, un jour, serviront pour bébé (mais qui seront d'abord à moi, bien sur, priorité aux anciens!). J'ai l'impression de tout construire par rapport aux livres : je suis bibliothécaire jeunesse, n'ai pas encore d'appartement mais connais déjà la marque de ma bibliothèque, considère chacun de mes livres comme un souvenir à part entière.

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vendredi 28 octobre 2011

La 13ème participation à mon concours : Marguerite !


Aimer vous lire 
Maman me le dit sans arrêt, "si tu lis ce sera plus facile pour toi à l'école, et tu vas écrire mieux". Moi je pense que ce qu'elle dit c'est vrai, en fait je n'en sais rien mais j'aime bien lire. Et puis, si maman le dit ce doit être vrai... dès que j'ai un moment je prends un livre et je lis, j'aime bien m'asseoir entre midi et une heure trente sur le grand fauteuil dans le salon en attendant que mon papa arrive pour manger. C'est trop chouette, les rayons de soleil du ciel méditerranéen resplendissent sur les pages de mon livre, c'est comme si le soleil faisait aussi partie de mes histoires. Les histoires je les aime un peu toutes, surtout celles qui parlent de la vie, de ce que font des jeunes garçons et des jeunes filles, un peu de mon âge.
J'ai la chance d'habiter juste en face de la librairie de ma ville, alors c'est trop facile, quand j'en fini un je vais en acheter un autre... quoique je crains qu'un jour papa et maman se lassent d'ouvrir le portefeuille. S'ils ne disent rien c'est justement parce que ce sont des livres que j'achète. J'en suis presque sûre. Parce que moi je n'aime pas les livres de la bibliothèque. Moi les livres je les veux chez moi et pour moi, en plus ça fait une très belle déco aussi ! Mais alors quand il faut les dépoussiérer c'est la galère, c'est encore maman qui le dit.  
Je lis mais j'aime bien écrire aussi. Et puis c'est un jeu facile. Je suis seule à la maison, j'invente donc des histoires, je me fais des belles feuilles quadrillées pour rédiger mes contes. Parfois je les illustre, mais ça j'aime moins. 
Quand je sors de mes cours de fac je n'ai qu'une chose à faire, lire lire et lire encore. J'ai une pile de livres qui m'attendent, des essais, de la littérature classique notamment. C'est bien, j'ai choisi des études de lettres, je savais donc que je serai amenée à lire beaucoup. Mais alors là, quand je dis beaucoup je veux dire énormément, sans arrêt. J'ai à peine des notes de cours, j'ai simplement des livres à dévorer. Une moyenne de huit livres par matière tous les trois mois. Les calculs sont vite faits. Mon portefeuille sait aussi que je dois lire beaucoup ! Enfin bref, dans ma chambre douillette je passe des heures à lire. Mais quand je dis lire je ne veux pas dire suivre les lignes, enregistrer les mots et tourner les pages. Non, ça va au-delà. J'ai appris par un très bon professeur qu'un livre pour se l'approprier il faut le rendre vieux, il faut prendre un crayon et écrire, des notes sur les marges, des schémas, des pense-bête, surligner, resurligner, bref, faire que Balzac, Schopenhauer, Goethe, Flaubert, Zola, Stendhal et tous les autres soient encore vivants.
Je n'échange pas les livres avec mes camarades d'université, comme quand j'étais gamine mes livres sont à moi, je veux pouvoir les garder, les contempler sans jamais les relire. Oui, parce que moi je ne relis pas mes livres. Pour moi les livres font partie d'un moment précis de la vie, ce moment passé donne place à un autre ouvrage. Quand je prends le métro je vois les gens qui lisent des best-sellers, ces livres qu'on trouve en Une de tous les grandes surfaces, du coup je me rends compte que je n'en lis jamais de ces "meilleurs livres". Je n'ose pas trop l'avouer, entre copains et copines ça fait un peu snob de dire "moi les livres que tout le monde lit je ne veux pas les lire", mais au fond c'est ce que je pense. Et puis je n'ai pas le temps.  
Mon long périple universitaire est fini. Installée dans mon bureau où je travaille, en parlant avec mes collègues je découvre pour la première fois ces livres-de-métro (comme j'ai pris l'habitude de les nommer), je me dis que c'est peut-être le moment d'y goûter. En plus, dès que je suis dans ce monde d'adultes j'ai moins de place à la rêverie et j'ai donc plus besoin de choses légères. Donc c'est déjà un peu âgée que je tente les Pancol, Zafón, Adams et autre. Et ça va, je dois avouer que ça fait du bien, que c'est de la bonne littérature que j'ai mis du temps à découvrir.
Moi à la lecture j'y pense tous les jours parce que chaque bout de livre, chaque ligne et chaque mot que je lis m'apprennent toujours quelque chose et c'est le plus important. 
Et puis, je pourrais encore continuer, car pour moi lire c'est écrire... mais ce sera pour une autre fois !
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jeudi 27 octobre 2011

La 12ème participation à mon concours : Magic Alice !

Se mettre en vacances… de soi

Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de s’évader du bureau et de la maison pour les vacances, il est toujours possible de prendre un livre et de partir loin, très loin.
Car pour moi, le principal attrait de la lecture, c’est qu’elle permet de se mettre en vacances de soi-même et de s’oublier pour quelles heures.


Et oui, quel bonheur de plonger dans un bouquin et de se laisser transporter par les mots qui composent une intrigue ou l’intensité d’un concept ! Mais pour profiter d’un voyage loin de moi, je préfère la fiction et les détails minutieux d’une vie à l’opposée de la mienne. Quant à la forme privilégiée de mon escapade j’ai un faible pour les romans d’apprentissage, les polars historiques, les chroniques urbaines et les intrigues amoureuses dans la lande brumeuse de la vieille Angleterre.
Comme Alice à la poursuite de son lapin, je pars à la découverte d’une autre vie et de son quotidien. J’aime les beaux personnages -complexes- et la musicalité d’un texte. Je suis d’ailleurs très sensible à la fiction anglo-saxonne qui réussit souvent très justement à décrire des parcours de vie réalistes et populaires dans ce qu’ils ont d’uniques et en même temps d’universels. Je suis aussi une grande fan des nouvelles de Raymond Carver et de son style concis et très précis.
L’écriture permet également de se détacher de ses problèmes concrets du quotidien mais demande par contre un repli sur soi nécessaire. L’auteur n’est donc jamais très loin de lui-même. Mais c’est mon avis et peut être que d’autre le vive différemment. Je serais d’ailleurs curieuse d’avoir des avis sur la question !

Retrouvez le blog de Magic Alice ici !
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La 11ème participation à mon concours : Hélène Choco !


Une histoire d’amour
« Tu fais quoi ? »
Non, non et non ! Je soupirai. Rien de tel pour me métamorphoser en bouledogue grognon que de m’interrompre quand j’entame un nouveau roman. Allongée (vautrée, plus exactement) sur le canapé, je me réjouissais à l’idée de savourer quelques heures de lecture, accompagnée de thé vert, d’un carré de chocolat à la framboise et d’un biscuit (ça, c’est l’idéal. En réalité je double les quantités…).

« Tu fais quoi ? »
Des heures que j’attendais ce moment de pure détente, de déconnexion totale avec le réel, une plongée dans mon univers intérieur. En début d’après-midi, je m’étais rendue chez mon libraire préféré. Par quel miracle pénétrer dans une librairie suscite-t-il chez moi le même émoi qu’un premier baiser ? Dès que je franchis le seuil, un vaste sourire éclaire mon visage, mon cœur se met à battre la chamade, mes orteils frétillent de bonheur. Je tombe en extase, il s’en faut de peu que je ne me pâme à la vue de tous ces livres qui m’interpellent : « prends-moi ! Promis, je ne te décevrai pas ! ». Une librairie, c’est le champ de tous les possibles…

« Tu fais quoi ? »
Las ! LE roman que j’étais venue chercher n’était pas en rayon, et je suis toujours terriblement méfiante à l’idée de commander un livre. En effet, Monsieur Livre et moi, on se choisit, on s’adoube, on décide mutuellement de passer un moment ensemble. Il doit montrer pate blanche : je lis la première page, je découvre l’atmosphère et je décide si j’ai envie de d’en faire mon nouvel ami. Encore un petit doute ? Un saut à la 99è page pour le lever. Eh oui, acheter un livre que je n’ai pas feuilleté, c’est comme faire entrer dans mon lit un inconnu : impensable.

« Tu fais quoi ? »
Bon, certes je n’ai pas trouvé le livre que je venais chercher, mais finalement reconnaissons-le, c’était juste un prétexte (« comment ça, vous n’avez pas Splendeurs et misères des courtisanes en ougandais ?? »). La politesse la plus élémentaire m’imposant de ne pas ressortir les mains vides, et comme je suis très, très polie avec mon libraire, je repars avec 5 livres sous le bras. Le bonheur qu’on trouve dans un livre présente l’avantage ne n’être ni fugace, ni éphémère : j’en ai pour des heures à converser (intérieurement) avec chacun de mes nouveaux amis.


« Tu fais quoi ? »
Hum… Lâchement, j’adopte la stratégie de repli imparable : « J’ai un coup de fatigue, je vais faire une sieste ! ». Porte close, volets baissés, je me love avec délice au milieu des oreillers. Avec un sourire mutin, je ressors le livre que j’avais sournoisement dissimulé sous mon pull. C’est parti pour deux heures de tranquille félicité : moi, mon roman, et mes douceurs. 


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mardi 25 octobre 2011

Le Salon du Chocolat, ce rassemblement de milliers de pique-assiettes

J'ai gagné une place au Salon du Chocolat grâce à Hellocoton, qui souhaitait qu'on déclare son amour pour le chocolat. Et bien voici ma déclaration :
" Le chocolat....Lorsque j'en glisse un bout entre mes lèvres, mes papilles frétillent de plaisir, mes dents mâchent alors goulument, et le goût se répand partout. Une sensation de bien-être, de joie, d'enfance.Quasi métempsychose.
 Du chocolat noir très noir, trempé quelques instants dans mon thé et suscoté : ça c'est le chocolat que je savoure le plus, juste un peu fondant, juste encore un peu croquant.
Du chocolat au lait praliné de chez Mariage Frère : c'est le plus sucré, le plus interdit, le meilleur de tous avec sa ganache parfaite. Celui que je mange petit bout par petit bout.
Le chocolat au lait Lindt fourré au chocolat au lait : un plaisir fou, où je me transforme en ogresse. Ce chocolat-là, je le dévore, je m'en gave jusqu'à avoir si mal au ventre !
Le chocolat en poudre : celui que je dilue dans du lait chaud parfois, uniquement la nuit quand je ne peux pas dormir et que l'insomnie se croit toute permise, et alors j'y trempe de la brioche maison pour me sentir rassurée dans la nuit noire.
Le chocolat est mon meilleur ami et mon pire ennemi. Je peux arrêter les pâtes, les desserts, les bonbons sans problèmes. Mais l'appel du chocolat est trop fort..."

Je suis ravie d'avoir gagné cette place, c'est un peu comme si j'avais trouvé un Ticket d'or pour visiter la Chocolaterie Wonka (enfin, presque, non ?) En tout cas, je n'y serais peut-être pas allée sinon. Gourmand, mon Prince a acheté sa place et nous sommes allés, cahin-caha, dimanche après le déjeuner. Arrivés à 15h, je craignais que l'on ne puisse finalement pas tout faire et tout voir avant la fermeture (de 19h). Une sorte de marée humaine faisait la queue, chacun essayant de doubler ses voisins. Ce n'étaient que les prémices de ce qui nous attendait à l'intérieur. Heureusement nous avions nos billets, donc on n'a pas du attendre trop longtemps. Tout le monde autour disait "Olala, il y a vraiment intérêt à y avoir des dégustations!" Oui, je l'espérais vraiment aussi, gourmande que je suis !

Malheureusement, je crains que ce genre d'évènement ne soit vraiment que professionnel et que le grand public n'aie rien à faire là.  Sauf si son intention est d'acheter des chocolats et gourmandises particulières en quantités industrielles, avec des moyens financiers faramineux.
Il y avait un monde fou, aucun stand n'était visible à moins de grimper sur les gens et se mettre en faction sur leurs têtes : des gens qui s'amassaient, et n'attendaient qu'une chose : faire leur Augustus Gloop.

Les exposants étaient là pour vendre, non pour faire goûter gratuitement leurs merveilles, et ils faisaient les gros yeux lorsqu'on goûtait sans écouter leurs explications et sans rien acheter : mais comment aurions-nous pu ? Il y avait trop de bousculade pour cela ! Les pauvres chocolatiers voyaient leur travail fonde à vue d'oeil, mais pas à cause de la chaleur.  Quant à la dégustation, lorsqu'elle était possible, inutile d'espérer en profiter entièrement : on se faisait pousser par des goinfres indifférents, qui voulaient en manger le plus possible 'parce que c'est gratuit'. Un véritable rassemblement de pique-assiettes, par centaines.
J'ai même assisté à une scène qui m'a choquée : une dame d'allure très respectable (enfin, je crois) a pris une énorme poignée de grains de cacao (donc avec un goût amer, qu'on ne peut manger brut comme ça ) sur un stand, et l'a fourré d'une main experte dans son sac à main !

Certains chocolatiers vendaient du chocolat chaud, qui avaient tous l'air divinement bon (et étaient divinement chers d'ailleurs), quand on arrivait à y jeter un oeil. Il y avait aussi des activités (des danses thaïlandaises, j'avoue avoir eu du mal à comprendre le rapport, mais pourquoi pas...), on ne voyait rien, mais c'était bruyant (merci au présentateur qui nous a cassé les oreilles, et le pauvre, qui a du se casser la voix en même temps! )
On a pu apercevoir des créations incroyables, de l'art mangeable, notamment une reproduction de l'Arc de Triomphe, magnifique, et des robes en...chocolat! C'était sublime, mais la masse humaine se rappelait toujours à nous, nous empêchant de profiter de ce spectacle inhabituel et précieux.
Beaucoup de choses étaient belles, appétissantes : des macarons, des fontaines de chocolat, des gâteaux, brownies et fondants des plus doux.
Bref, le Salon du Chocolat : une très bonne expérience pour moi, parce qu'il faut dire que le peu (et bien suffisant!) que j'aie goûté était divin, et cette expérience des mouvements de foules, que je fuis généralement, est toujours fascinante. Et puis, si je ne me suis pas ruinée en chocolat (12,50euros en moyenne pour 200g de chocolat, un peu cher pour ma bourse, puisque ma panse se gave si vite de ce met délicat et délicieux), j'ai rapporté un colis plein de confitures! Je sais, on n'est pas supposés acheter de la confiture au Salon du Chocolat, mais que voulez-vous ! Et moi qui craignais que 4h ne suffisent pas, je dois avouer qu'une heure et demi ont failli m'achever complètement, à cause de la chaleur étourdissante et de la cohue qui régnait.

Source images : Weheartit
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samedi 22 octobre 2011

La 10ème participation à mon concours : Amandine !

La dernière fois,je suis tombée par hasard sur le blog de Blanche : et plus spécialement sur un article où elle proposait un concours où il fallait parler de son amour de la littérature,pourquoi on aimait lire. J’ai donc décidé de participer parce que le sujet me parlait indéniablement. Voici mon texte:



Si j’étais née sous la plume du loufoque John Irving,on dirait de moi que je fus à part et ce dés mon existence dans le ventre de ma maman. Déjà à ce moment là, au lieu qu’elle me lise des histoires à moi,c’est moi qui lui en lisait.Ma naissance fut elle aussi pour le moins étrange. En effet lorsqu’on m’a sorti du ventre de ma maman,je tenais fermement un livre dans mes petits doigts touts blancs et frêles.Je faisais même mieux que la petite Matilda de Roal Dalh,avant même ma naissance je savais lire et écrire.


Vous l’aurez compris ce que je viens d’écrire n’est pas la vérité mais pourtant couché sur le papier tout me paraît possible. Ma petite introduction est l’illustration même du pourvoir des mots, des livres.Non seulement,un livre me transporte,abolit toutes les frontières mais non seulement je peux être qui je veux,surtout je peux être quelqu’un d’autre.Tout ce que je rêve d’être,de faire ou même ce que je n’ai jamais oser imaginer,les mots le permettent. Ils rendent l’impossible en possible.Qu’est que je recherche dans les livres ? J’ai besoin qu’un livre me submerge,m’emporte quelque part,même parfois qu’il me blesse quitte à ne pas rester indemne comme pour La route de Cormac McCarthy ou encore Marche ou crève de Stephen King.J’ai pas envie de voir dans un livre ce que je vois tous les jours,je veux voir ce que je ne vois plus ou pas.Selon mon humeur,je recherche aussi parfois de l’espoir,de la joie et de la foi comme si le secret de ces trois éléments se trouvaient dans un livre qui n’attendait que moi pour le découvrir.Il y a aussi ce rapport tellement intime avec le livre,tel un compagnon fidèle qui vous attend inlassablement sur votre table de nuit et qui semble crier « lis moi,lis moi » et qui vous accompagne pendant des heures entières.C’est presque comme si j’entretenais un rapport quasi « amoureux » avec le livre:l’odeur des vieilles pages, « le froissement des pages telle une promesse »qui s’offre à moi(Cœur D’encre), la magie qui fait que vous faites intégralement partie de l’histoire,que vous la vivez entièrement,l’histoire du livre de sa fabrication et l’histoire qui fait que ce livre a passé de main en main.Avez vous remarqué que chaque livre que vous avez lu,est raccroché à un événement de votre vie,une période?Si,souvenez vous peut-être était-ce un chagrin d’amour,une bêtise d’enfant ou un de ces moments uniques où tout allait bien dans votre vie.Et,il vous suffit de repenser à ce livre et tout vous revient,et vous revivez l’instant.D’ailleurs,il y a une citation très juste qui parle de ce don mystérieux qu’a le livre : « Quand tu emportes un livre,il se passe quelque chose d’étrange:il se met à rassembler tes souvenirs,et plus tard,il suffit que tu l’ouvres pour de te retrouver à l’endroit même ou tu l’avais lu.Dés les premiers mots,tout revient:les images,les odeurs,la glace que tu mangeais alors …..Crois mois,les livres sont comme le papier dont on se sert pour attraper les mouches.Les souvenirs ne s’accrochent nulle part aussi que sur les feuilles de papier imprimé ».



Il me semble que j’ai toujours aimé lire,cependant je n’ai pas de souvenirs précis des premiers livres que j’avais quand j’étais toute petite.D’après mon entourage,j’ai toujours aimé les livres.Je crois aussi qu’à cet âge,on aime faire comme papa et maman,et ces derniers adoraient lire alors je crois qu’à un moment donné j’ai voulu tenté l’expérience et m’y aventurer.Mais je crois surtout que mes parents m’ont transmis cet amour de la lecture,qu’ils m’ont très tôt encourager dans cette démarche. De ce fait,on n’a jamais manqué de livres,et on allait très souvent à la bibliothèque du quartier.En primaire,j’ai commencé avec la bibliothèque rose avec Les six compagnons,le club des cinqs….Ce fut aussi l’époque pour mon frère et moi,du Journal deMickey,de Minnie….:un pur moment de délice,de découverte et surtout un moment privilégié et sacré consacré à la lecture de nos magazines préférés.Mon premier coup de cœur et révélation fut la Gloire de mon père de Marcel Pagnol.Je me suis reconnue en Marcel et en son cousin,en leurs farces,dans cette enfance joyeuse et innocente.Mais ce fut aussi cette impression d’être en Provence,de sentir les champs de lavande,d’entendre les criquets comme si tous mes sens étaient en alerte.Beaucoup plus tard,j’ai retrouvé cette même sensation avec le Parfum de Patrick Suskind.Puis vient le collège et le lycée où jy ‘ai découvert des auteurs et des univers littéraires jusqu’à alors insoupçonnés:Kafka,Ovide,Laclos,Voltaire et bien d’autres.Tout ce que je pouvais lire,je le lisais et je me demandais si j’aurai assez de temps dans ma vie pour lire tout les livres qui m’inspiraient.Aujourd’hui,mon rapport à la lecture est toujours aussi intense avec parfois malheureusement des passages à vides,ce qui doit arriver à tout lecteur je pense.La dernière fois,je lisais un article d’une blogueuse qui disait ne plus avoir envie de lire quelquefois car elle ne trouvait plus de livres qui provoquaient en elle un sentiment quelque conque.Je la rejoins sur ce point,j’ai parfois l’impression de lire des pâles copies d’auteurs prodigieux avec la coup de plume en moins mais la sensation de déjà vu intacte.Ce qui m’amène à cette citation plus qu’appropriée toujours du livre Cœur d’Encre : »Il y a des livres que l’on déguste,d’autres que l’on dévore et quelques uns rares,que l’on mâche,et que l’on digère entièrement ».Je crois juste que des bons livres se trouvent facilement et que les meilleurs sont plus rares.Je n’ose pas trop m’avancer en disant qu’on est tous à la recherche du ou des livres rares qui compteront à jamais pour nous.J’ai envie de conclure sur cette citation tirée du roman Naftali le conteur et son cheval Sus d’Isaac B Singer,qui résume tout à fait mon état d’esprit:

« Mais comment font les enfants qui ne peuvent pas s’acheter des livres?demande Naftali[..]
-Eh bien,ils s’en passent.Les livres ce n’est pas comme le pain,on peut s’en passer.
-Pas moi.Je ne pourrais pas vivre sans livres dit Naftali ».







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jeudi 20 octobre 2011

La 9ème participation à mon concours : Blandine !

Chut, je lis !

J'ai découvert il y a peu de temps le blog de Blanche qui nous fait part des ses petites considérations quotidiennes. La jeune fille est bavarde et un rien l'inspire, mais en ce moment, elle nous laisse la parole le temps d'un concours.
Le thème étant les livres, la littérature, notre rapport à la lecture, mon post sur la série du "Clan des Otori" tombait à pic ! Je saiiiiiis, certains d'entre vous le connaissent déjà, mais on ne se lasse pas des bonnes choses ;) !!

Me plonger dans un bouquin, le dévorer et en vouloir encore !! Ça faisait un moment que ça ne m'était pas arrivé, mais là, j'ai trouvé de quoi me régaler !
Chérichéri à eu la bonne idée de me dénicher comme lecture de vacance le tome 1 de la série "le clan des Otori" de Lian Hearn, et c'était juste parfait, je me suis vite procuré toute la série !!
Je me suis très vite laissée embarquer dans cet univers au cœur du Japon médiéval, qui a tout pour me plaire : on voyage, on se tape dessus, on espionne et on trahit, on aime (ou pas), on a des aptitudes hors du commun, on fait semblant de faire des trucs, mais en fait si, mais non .... ! Oui, quand je lis "le clan des Otori", je le fais à fond, et je te dis un "chut" limite agressif si tu me déranges.

Voilà comment ça se passe quand je suis complètement immergée dans mon bouquin, et c'est la classe je trouve, c'est pas tous les jours que je fais des arts martiaux les doigts dans le nez :

Vous comprendrez donc ma déception et mon désarroi total quand chérichéri me demande :



Voilà ...
Quand dans mon imagination un sublime jardin japonais se transforme en cirque, que dire ...

Je vous laisse à vos lectures respectives et vous tient vite au courant pour la suite du concours, parce que d'ici peu, j'aurais besoin de tout votre enthousiasme et de vos votes !
Pour toi qui découvres mon blog, n'oublie pas un petit "j'aime" sur ma page facebook !!!

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mercredi 19 octobre 2011

Maintenant vous savez !

Mini MJ m'a taguée, entre autres blogueuses, dans son dernier article car elle voudrait en savoir un peu plus sur nous. Je me fais donc un devoir, et surtout un plaisir de lui répondre... et de passer le flambeau! Le principe ? Reprendre les questions qu'elle pose, et auxquelles elle a répondu elle-même. Et bien, voici donc ma contribution !



Quel est, pour vous, votre plus gros défaut ?

Je n'en ai pas qu'un, et ce ne sont, à mon sens, pas vraiment que des défauts...enfin ça dépend de quel point de vue on se place ! Un de mes traits de caractère qui peut être pris pour un défaut par des gens susceptibles ou qui ne sont pas au courant, est que j'ai un besoin très fort d'être seule. Pour me ressourcer, pour être bien et complètement disponible pour les autres, j'ai besoin d'être certaine de disposer de moments à moi, et rien qu'à moi. Cela peut paraitre vexant, de refuser de voir des amis pour ne rien faire chez moi, bouquiner ou prendre soin de moi. De l'égoïsme pur !Mais ce n'est pas de la méchanceté, c'est un besoin vital. Je pète un plomb si je reste trop longtemps sans avoir des moments pareils. Donc on peut me prendre pour une sauvage !

Comme dirait ma mère, j'ai besoin "d'enfiler ma robe de princesse" (rapport à Peau d'âne qui doit mettre sa belle Robe couleur du Soleil dans sa cabane, afin de ne pas commencer à croire qu'elle est vraiment devenue une souillon...)


Sinon, un défaut qui me fait du tort, est ma capacité incroyable à me vexer d'un truc tout bête, à monter en épingle une mini broutille qui me met dans une fureur noire, je boue de colère, mais ça ne se voit pas. Là est le plus grand défaut : je deviens totalement insensible à l'autre, indifférente. Je boude quoi. Je dois d'abord digérer ma colère, la comprendre et la faire passer, avant de parler à l'autre. Mais lui, il a eu tout le temps de se ronger les sangs et de se sentir super mal ! Et ça envenime les choses en plus !
Ne vous en faites pas : je travaille là-dessus ! (du moins, j'essaye...)


Que penseriez vous d'une personne ayant vos traits de caractère ?
 Je penserais certainement qu'elle est terriblement complexe à comprendre et à saisir.


 
Avez-vous déjà connu un amour interdit ? 
Interdit, non. Impossible, oui. Al Pacino est le plus grand amour de ma vie, mais comme il a l'âge d'être mon grand-père, j'ai renoncé à cette histoire-là.





Que voyez vous dans votre avenir ? 
Je ne vois rien de précis pour "quand je serai grande". Je sais dans quel état de bien-être et de sentiment de vie je veux me sentir, mais le cadre, je n'en ai aucune idée. Je serai bientôt diplômée d'une grande école qui ne m'a guère apporté, qui m'a déçue. J'ai des idées de ce que je souhaiterais faire par la suite, mais rien de spécifique. Tout, tant que ça me rend heureuse et que je suis bien.
Après, je vois des voyages, beaucoup beaucoup. Je veux vivre à l'étranger, dépasser mes limites dans des pays inconnus, comme ce que j'ai ressenti en Inde. 


De quoi est né votre dernier fou rire ? 
J'ai des fous rires quasiment tous les jours. Aucun particulier ne me revient en tête. Mais je ris de joie pure, lorsque je retrouve mon Prince. Deux vrais fous, qui rient de se retrouver après leur journée de travail. Qui se sautent dans les bras tous les jours en chantant et riant... Un pur bonheur quotidien !
Voilà, mon tout dernier fou rire me revient : un copain de travail qui décrivait des vidéos horribles à une copine collègue, après déjeuner aujourd'hui, et malgré sa mine dégoûtée, il ne s'arrêtait pas, elle s'en bouchait les oreilles !

 
Et maintenant, j'ai du mal à choisir 5 blogueuses !
Je vais dire :
Colinette, Fleurdementhe, Alice Magic World, Voyage etc., et Mademoiselle S-la vie de brioche !

Source images : Weheartit
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La 8ème participation à mon concours : Ava !


Les Livres, je les achète par deux !

Blanche de Castille a lancé un concours qui consiste à écrire des articles sur le sujet des livres. 
alors je vais vous parler des deux livres que je viens d'acheter, et pourquoi.
livres-par-2.jpg
Ce que l'on aperçoit d'un livre, c'est d'abord la couverture.. A moins de ne venir qu'acheter un titre spécifique chez le libraire, souvent c'est l'image de couverture qui vous attire, et parfois même la tranche du livre, l'épaisseur, voire le format.
Vous constaterez que parmi mon choix, l'un d'eux a des couleurs chaudes, et les autres froides, comme l'un est une scène au milieu du désert, et l'autre une scène intimiste davantage d'intérieur.
C'est le livre de Douglas Kennedy qui a capté d'abord mon attention, et d'autant plus en lisant l'histoire de la 4e de couv' !
douglas-kennedy-17-10-2011-17-22-37.jpgTout y est : le côté journalistique, la rencontre, le coup de foudre, le mystère, le suspense ! 
En plus le côté exotique avec le voyage au Moyen Orient! J'ai donc acheté !
images--1-.jpg mais je n'allais pas en rester là, quand la couleur orangée du deuxième m'a appâté l'oeil, et en plus un auteur connu : Paolo Coelho, il est question de spiritualité, moi j'aime...
4e-de-couv-17-10-2011-17-20-26.jpg Encore de l'amour, du mystère, sous un fond de voyage : j'ai aussi acheté !
Je ne les ai guère commencés ni l'un ni l'autre, mais en préparant cet article, j'ai ouvert l'un d'eux et j'ai lu les premières lignes happée déjà par ces lignes qui m'envoûtent et m'attirent, et dont il a fallu m'extirper, car je n'avais pas le temps.
J'aime lire à tête reposée : pendant longtemps, je lisais beaucoup dans les transports en rentrant ou en revenant de mon travail ou lors de voyages plus éloignés. Maintenant, je lis à la piscine, sur un banc au soleil.images--4-.jpg
A la maison, l'ordinateur me propose un autre type de lecture, celle des blogs de mes copains.
images--3-.jpgCependant, rien ne remplacera jamais la vraie lecture, celle des livres que vous tenez entre les mains, quand soudain vous vous endormez en repoussant l'ouvrage au lit, lors d'une sieste et que votre imaginaire a pris une toute autre direction sous la plume de l'auteur. C'est pourquoi, il est conseillé de lire avant de s'endormir, car il s'agit d'une pause, d'une halte, d'un moment presque intime, propice à trouver ce sommeil, où toutes vos défenses internes se lâchent sous l'effet de l'inconscient.

Mes livres, c'est aussi mon cauchemar lors des déménagements : ce sont les cartons les plus lourds. De temps en temps, je m'abonne à des bibliothèques où je dois rendre les livres empruntés, car ceux que j'achète je les garde précieusement pensant un jour les relire, ou les prêtant pour échanger des impressions.
Et vous, vos livres, que vous racontent-ils ces temps-ci ?  
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La 7ème participation à mon concours : PurpleSpleen !

Derrière un livre, se cache une personnalité, les tourments et les bonheurs de la vie, l’imagination et l’inspiration.

Dans ma famille, on n’aime pas trop lire. J’aurai pu passer à côté de quelque chose. Je refusais catégoriquement de lire certains livres très à la mode, car je n’aime pas ces mouvements de foule qui gâchent tout le plaisir. Puis j’ai trouvé mon bonheur dans les livres de Stephen King ou Richard Bachman, si on veut. Je cherche l’authentique, alors je lis des classiques, pas imposés dans la scolarité. Par exemple René Barjavel « La nuit des temps ».

Je collais à une image d’intello, et j’ai tenté d’y correspondre, je me rendais invisible, dans un autre monde, loin de la réalité, en allant à la bibliothèque du collège.

Lorsque je lis un livre, j’entrevois chaque détail d’un personnage, comme si je pouvais le contempler, tout près de moi, sans lire les lignes. Je suis dans un rêve éveillé, ou dans une transe. Je suis là physiquement, mais pas vraiment présente spirituellement.

Je pleure à la mort des personnages auxquels je tiens. J’ai des expressions et gestes inexplicables lorsque je trouve un passage trop touchant. A certains moments, je sens quelques secousses, et c’est mon cœur qui bat, souvent quand, à la prochaine page, l’envie de savoir la suite se fait trop grande.

J’aime par-dessus tout, débattre sur l’histoire du roman, sur le caractère d’un personnage car on vit tous très différemment une lecture et ce que notre esprit en a imaginé.

Aujourd’hui, la technologie donne des livres audio et des écrans, je n’en veux pas. Je fais mon enfant capricieuse, et souhaite le bon vieux livre qui est passé de mains en mains, qui a jauni avec le temps. Un écran ca n’a pas la même odeur et je préfère ma voix intérieure.

Les livres permettent aussi bien l’accès à la culture que la découverte d’autres cultures, qu’on lise des comics, des mangas. Mais, ce que je préfère ce sont les fictions, science fictions ou les romans autobiographiques.

J’ai l’impression que l’auteur y met ses tripes. Je l’imagine travailler sur son livre, accoudé à un bar, enchaînant les cafés, tenant deux mots au Barrista et s’enfonçant soudain dans son œuvre, aux tréfonds de lui-même. Il rentre dans une autre peau, comme un acteur dans un rôle. Il risque, comme lui, de s’y perdre, et se laisser entraîner dans son délire. Il voyage dans le temps et dans les dimensions.

Il y a des livres que j’ai lu et relu un nombre incalculable de fois, sans m’en lasser, comme « Les fleurs captives » de Virginia Andrews (ainsi que toutes les suites de ce roman). Je hais ce qu’on inflige aux personnages principaux, mais j’aime l’espoir d’ensuite.

Peut être qu’au fond lire, ca m’a permis de mieux me connaître, de savoir que j’apprécie le drame, et la passion, quand il sont écrits.

Je fais quelque chose de trop rare pour notre génération : écrire des lettres. Je trouve ca important. Je pense qu’on ne peut pas plus cerner mes sentiments et qui je suis, que par ces lettres. Elles sollicitent plus de sens que des courriels ou textos. Une lettre manuscrite, c’est plus personnel, ca peut se sentir, ca se touche, ca se ressent. Avez-vous souvent vu quelqu’un jeter une jolie lettre ? C’est quelque chose de précieux, de secret, qu’on garde, qu’on relit un jour dans 10 ans. Ce sont des déclarations, une écriture, une intention.

Quand je lis, quand j’écris, le temps n’a plus d’importance, le sommeil non plus. Toutes ces nuits où j’avais décidé de m’arrêter à la fin d’un chapitre, en tournant finalement la page du prochain.
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mardi 18 octobre 2011

La 6ème participation à mon concours : fleurdementhe !

Les livres : ces mondes paralèlles qui fascinent



Cela faisait un moment que j’avais envie de vous parler ma relation passionnelle avec la littérature. Mais comment aborder un sujet qui nous passionne de manière intéressante, sans sembler désorganisée, ou confuse.
Blanche De Castille a organisé sur son blog un concours, où chacun est libre de lui confier sa relation particulière avec la littérature : l’occasion de vous en dire davantage, que je ne pouvais pas laisser passer.
Pour être sincère, je voue un vrai culte aux livres : un mélange entre amour, fascination, et obsession. J’ai vu dans un magazine, un anonyme qui avait réaménagé sa chambre et construisant une bibliothèque tout autour de son lit, celle-ci servant de tête de lit, et de chevets. Il dort entouré de toutes ces âmes, ces mondes imaginaires où un personnage se cogne, avance, pense, et vit. La littérature étant sa passion, il voulait qu’elle soit au maximum avec lui. Ça me rassure de ne pas être la seule à s’être laissée emporter dans la spirale infernale de la littérature…
J’aime tant les livres que lorsque je me balade dans une librairie, je peux y rester des heures à errer entre les étalages de couvertures.Celles-ci en disent parfois beaucoup sur la force des mots qui se cache derrière, comme La vie d’une Autre de Frédérique Deghelt.

D’autres fois, elles nous bernent en jouant le tape à l’oeil alors qu’elles cachent du vide. De manière passionnée, j’ai acheté souvent des livres coups de coeur, ce qui alimentait ma bibliothèque de 5 ou 6 livres à chaque retour de chez le libraire. Aujourd’hui, une dizaine attendent sagement d’être lus. Ils sont là, sur mon étagère, et me font de l’oeil pour que je me plonge dans leur histoire, que je sente leur page sous mes mains, que ma curiosité soit attisée par leurs mots, que je tombe amoureuse de leurs personnages… Je pense que je suis avide de rattraper un retard de lectures. Quelque chose me pousse toujours à lire davantage, à enrichir ce manque en moi. Je n’ai pas lus beaucoup de grands classiques, et j’essaie de me rattraper aujourd’hui.
Lorsque l’on lit un livre, que l’on s’y jette les yeux fermés, il arrive que les âmes en sortent pour venir nous habiter. Il est souvent douloureux de refermer un livre, de sentir les personnages s’envoler en fumée, alors qu’ils nous ont charmés, convaincus, attristés, pendant des heures. Un livre est beaucoup plus intense qu’un film. Lire, c’est se construire ses propres images avec simplement des mots. Ils s’accordent, se mélangent, et s’impriment en nous pour construire un autre monde, une autre dimension qui nous fait parfois rêver, d’autres fois pleurer.
Une passion comme celle-ci est parfois impressionnante. Il suffit que j’entende autour de moi que l’on parle littérature pour me sentir attirée comme un aimant. J’ai envie qu’ils m’en disent davantage, j’ai envie de connaître pourquoi ce livre est si important pour eux, pourquoi ont-ils été si touchés par ce récit, je veux leur prendre pour moi aussi ressentir ce sentiment incroyable de se laisser envahir par une histoire.
Pour structurer un peu tout çà, je vais vous confier les livres qui m’ont marquée, et qui ont contribué à ma passion pour la lecture.

Les livres par lesquels tout a commencé

Je vous ai déjà parlé de l’héroïne de mon enfance, qui n’est autre qu’Anne Shirley, l’héroïne de la saga de La maison aux pignons verts.
Je me souviens cependant d’un autre roman, qui devait le premier roman « mature » que j’ai lu. Un roman policier, qui m’a tenu en haleine, me surprenant parfois avec des mots alors inconnus, et pourtant tellement courants aujourd’hui. Je me souviens encore de certaines scènes, qui m’avaient marquée. Maintenant les jeunes cherchent sur Internet directement les sujets qui les intéressent, et notamment ceux liés à la sexualité. Moi çà m’est tombé dessus de manière inattendue, via un livre policier… Meurtre, espionnage, voyeurisme, sexe, jalousie, tout était réuni pour m’en apprendre un peu plus sur la vie qui m’attendait dans les années à venir.

Les livres qui m’ont fait réfléchir

Certains livres ont la faculté de vous interroger sur vous même. A nouveau, deux livres, totalement différents, puisqu’il s’agit d’un roman et d’un témoignage écrit sous la forme d’une fiction.


Les classiques qui ont compté

Parce qu’ils sont cultes, et que je les ai lus en prenant mon temps, en analysant et en me délectant de leur particularité. L’aspect scolaire y est pour beaucoup. Peut-être qu’à l’époque où il était demandé de faire une dissertation sur ces oeuvres, je les ai détestées. Aujourd’hui, j’en garde néanmoins un bon souvenir…
Les livres où j’ai pleuré…

Parfois, certaines histoires nous emmènent trop loin. Parce qu’elles sont trop proches de notre propre histoire, ou simplement parce qu’elles sont écrites de manière sincère, vraie…

Les livres qui m’ont choquée, et dégoutée de l’auteur

Toutes les lectures m’intéressent, que le style soit policier, qu’il s’agisse d’un témoignage, d’un journal, d’une chronique, d’érotisme. Seuls les romans à l’eau de rose ne me tentent pas.
Parfois on s’abandonne à la lecture d’un livre qui ne va faire que nous écœurer. On le hait, mais on le lit jusqu’au bout, parce que malgré la cruauté de l’histoire, ou la vulgarité de l’écriture, on veut connaître la fin. Ces auteurs, on les lit une fois, et plus jamais après…

Et vous, quelle est votre relation avec les livres ?

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