samedi 22 octobre 2011

La 10ème participation à mon concours : Amandine !

La dernière fois,je suis tombée par hasard sur le blog de Blanche : et plus spécialement sur un article où elle proposait un concours où il fallait parler de son amour de la littérature,pourquoi on aimait lire. J’ai donc décidé de participer parce que le sujet me parlait indéniablement. Voici mon texte:



Si j’étais née sous la plume du loufoque John Irving,on dirait de moi que je fus à part et ce dés mon existence dans le ventre de ma maman. Déjà à ce moment là, au lieu qu’elle me lise des histoires à moi,c’est moi qui lui en lisait.Ma naissance fut elle aussi pour le moins étrange. En effet lorsqu’on m’a sorti du ventre de ma maman,je tenais fermement un livre dans mes petits doigts touts blancs et frêles.Je faisais même mieux que la petite Matilda de Roal Dalh,avant même ma naissance je savais lire et écrire.


Vous l’aurez compris ce que je viens d’écrire n’est pas la vérité mais pourtant couché sur le papier tout me paraît possible. Ma petite introduction est l’illustration même du pourvoir des mots, des livres.Non seulement,un livre me transporte,abolit toutes les frontières mais non seulement je peux être qui je veux,surtout je peux être quelqu’un d’autre.Tout ce que je rêve d’être,de faire ou même ce que je n’ai jamais oser imaginer,les mots le permettent. Ils rendent l’impossible en possible.Qu’est que je recherche dans les livres ? J’ai besoin qu’un livre me submerge,m’emporte quelque part,même parfois qu’il me blesse quitte à ne pas rester indemne comme pour La route de Cormac McCarthy ou encore Marche ou crève de Stephen King.J’ai pas envie de voir dans un livre ce que je vois tous les jours,je veux voir ce que je ne vois plus ou pas.Selon mon humeur,je recherche aussi parfois de l’espoir,de la joie et de la foi comme si le secret de ces trois éléments se trouvaient dans un livre qui n’attendait que moi pour le découvrir.Il y a aussi ce rapport tellement intime avec le livre,tel un compagnon fidèle qui vous attend inlassablement sur votre table de nuit et qui semble crier « lis moi,lis moi » et qui vous accompagne pendant des heures entières.C’est presque comme si j’entretenais un rapport quasi « amoureux » avec le livre:l’odeur des vieilles pages, « le froissement des pages telle une promesse »qui s’offre à moi(Cœur D’encre), la magie qui fait que vous faites intégralement partie de l’histoire,que vous la vivez entièrement,l’histoire du livre de sa fabrication et l’histoire qui fait que ce livre a passé de main en main.Avez vous remarqué que chaque livre que vous avez lu,est raccroché à un événement de votre vie,une période?Si,souvenez vous peut-être était-ce un chagrin d’amour,une bêtise d’enfant ou un de ces moments uniques où tout allait bien dans votre vie.Et,il vous suffit de repenser à ce livre et tout vous revient,et vous revivez l’instant.D’ailleurs,il y a une citation très juste qui parle de ce don mystérieux qu’a le livre : « Quand tu emportes un livre,il se passe quelque chose d’étrange:il se met à rassembler tes souvenirs,et plus tard,il suffit que tu l’ouvres pour de te retrouver à l’endroit même ou tu l’avais lu.Dés les premiers mots,tout revient:les images,les odeurs,la glace que tu mangeais alors …..Crois mois,les livres sont comme le papier dont on se sert pour attraper les mouches.Les souvenirs ne s’accrochent nulle part aussi que sur les feuilles de papier imprimé ».



Il me semble que j’ai toujours aimé lire,cependant je n’ai pas de souvenirs précis des premiers livres que j’avais quand j’étais toute petite.D’après mon entourage,j’ai toujours aimé les livres.Je crois aussi qu’à cet âge,on aime faire comme papa et maman,et ces derniers adoraient lire alors je crois qu’à un moment donné j’ai voulu tenté l’expérience et m’y aventurer.Mais je crois surtout que mes parents m’ont transmis cet amour de la lecture,qu’ils m’ont très tôt encourager dans cette démarche. De ce fait,on n’a jamais manqué de livres,et on allait très souvent à la bibliothèque du quartier.En primaire,j’ai commencé avec la bibliothèque rose avec Les six compagnons,le club des cinqs….Ce fut aussi l’époque pour mon frère et moi,du Journal deMickey,de Minnie….:un pur moment de délice,de découverte et surtout un moment privilégié et sacré consacré à la lecture de nos magazines préférés.Mon premier coup de cœur et révélation fut la Gloire de mon père de Marcel Pagnol.Je me suis reconnue en Marcel et en son cousin,en leurs farces,dans cette enfance joyeuse et innocente.Mais ce fut aussi cette impression d’être en Provence,de sentir les champs de lavande,d’entendre les criquets comme si tous mes sens étaient en alerte.Beaucoup plus tard,j’ai retrouvé cette même sensation avec le Parfum de Patrick Suskind.Puis vient le collège et le lycée où jy ‘ai découvert des auteurs et des univers littéraires jusqu’à alors insoupçonnés:Kafka,Ovide,Laclos,Voltaire et bien d’autres.Tout ce que je pouvais lire,je le lisais et je me demandais si j’aurai assez de temps dans ma vie pour lire tout les livres qui m’inspiraient.Aujourd’hui,mon rapport à la lecture est toujours aussi intense avec parfois malheureusement des passages à vides,ce qui doit arriver à tout lecteur je pense.La dernière fois,je lisais un article d’une blogueuse qui disait ne plus avoir envie de lire quelquefois car elle ne trouvait plus de livres qui provoquaient en elle un sentiment quelque conque.Je la rejoins sur ce point,j’ai parfois l’impression de lire des pâles copies d’auteurs prodigieux avec la coup de plume en moins mais la sensation de déjà vu intacte.Ce qui m’amène à cette citation plus qu’appropriée toujours du livre Cœur d’Encre : »Il y a des livres que l’on déguste,d’autres que l’on dévore et quelques uns rares,que l’on mâche,et que l’on digère entièrement ».Je crois juste que des bons livres se trouvent facilement et que les meilleurs sont plus rares.Je n’ose pas trop m’avancer en disant qu’on est tous à la recherche du ou des livres rares qui compteront à jamais pour nous.J’ai envie de conclure sur cette citation tirée du roman Naftali le conteur et son cheval Sus d’Isaac B Singer,qui résume tout à fait mon état d’esprit:

« Mais comment font les enfants qui ne peuvent pas s’acheter des livres?demande Naftali[..]
-Eh bien,ils s’en passent.Les livres ce n’est pas comme le pain,on peut s’en passer.
-Pas moi.Je ne pourrais pas vivre sans livres dit Naftali ».







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