mardi 17 avril 2012

Le mardi de l'optimisme #5

Je rentre à peine du travail (rassurez-vous, c'était une contrainte sympa) et même s'il est tard et que j'ai des millions de choses à faire, je ne peux m'empêcher de tenir ma petite chronique de ce mardi de l'optimisme, bien que j'aie annoncé hier ne pas la faire...Alors je vais faire court, mais faire quand même ce petit billet que j'affectionne! J'ai besoin de boire un peu dans ma fiole de bonheur! (oui, je devais bien expliquer la présence de cette image-ci non ?)

Alors, les jolies choses à raconter... j'ai quitté mon petit bureau pour un open space il y a quelques jours, ce qui pourrait être un peu moins confortable, mais je me suis rendue compte qu'un saxophoniste joue le matin dans le quartier, et que de là ça s'entend. Il joue merveilleusement bien, c'est tellement agréable ! J'adore !

De plus, je vous disais ici que je n'arrivais plus trop à trouver de livre qui me passionne vraiment... cette ère est révolue ! J'ai trouvé un livre absolument prenant, dont je vous parlerai lorsque je l'aurai fini. C'est Mrs Craddock, de Saumerset Maugham : un mélange délicieux de Lady Chatterley, Balzac, Mme Bovary... un petit bijou que je recommande chaudement ! Je me suis fait plaisir en m'achetant plusieurs livres dont je n'avais jamais entendu parler avant, dont mon libraire vantait la qualité... Pour le moment je suis bien contente de mes choix !

Comme pour l'édition du mois d'avril, j'ai été sollicitée à nouveau pour écrire dans le magazine Le Bonbon (du centre), pour l'édition de mai. Je suis super contente ! J'aime écrire pour ce petit magazine! Vous le connaissez ?

J'ai malheureusement encore été malade ce week-end mais cela ne m'a certainement pas empêcher de passer de très bons moments de détente et de loisirs : je suis allée au cinéma (j'en parlais là), diné avec une amie, goûté avec un autre ami, été à une chouette fête d'anniversaire... et le plus important : mon carnet d'écriture, qui restait désespérément clôt depuis des semaines (des mois?) faute d'inspiration (ou de temps, ou de volonté, que sais-je) s'est rouvert, j'y ai commencé une nouvelle petite histoire... je me suis donc "remise" à écrire, quel plaisir !

J'aurais encore plein de choses à raconter, mais plus assez de temps... Racontez-moi un peu vos jolis témoignages du moment! Qu'avez-vous à partager ?
Je vous souhaite une très belle semaine !




Source images : weheartit
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samedi 14 avril 2012

Je me suis enfin réconciliée avec Blanche Neige

J'ai toujours détesté Blanche Neige. Dans les contes parce qu'elle est tellement naïve que c'en est rageant, et ensuite dans le dessin animé, où elle m'agace au plus haut point. Je la trouve idiote, un peu sotte, terriblement peureuse, dotée d'une voix de crécelle horripilante. Pourtant, j'aime beaucoup de Disney "classiques" dont les princesses font chavirer mon âme d'enfant à chaque fois. Mais que se passe-t-il donc avec Blanche Neige, pas plus insupportable que la Belle au bois dormant par exemple ? Est-ce parce qu'on m'a très (trop) longtemps affublée de ce surnom dans les cours de récré et qu'encore aujourd'hui, certains trouvent drôle de faire la petite blague lorsqu'ils me rencontrent pour la première fois? (en général, il n'y a jamais de deuxième fois avec ces gens-là).

Aujourd'hui, je suis allé voir le Blanche Neige de Tarsem Singh, avec Julia Roberts dans le rôle de la méchante reine maléfique.  J'y suis allée avec mon frère, un peu par hasard. Et bien j'ai réussi à me réconcilier avec Blanche Neige. Hourra ! Finie, la petite fille insupportable, peureuse, qui hurle dans la forêt, qui se laisse sauver par un Prince qu'elle n'a jamais vu, qui est faible et irritante. Voilà une jeune femme courageuse, qui sort de son carcan d'enfant naïve pour prendre l'armure de la guerrière combattant pour la liberté et la justice. Voilà une héroïne, une vraie, qui refuse de se laisser sauver par un prince, ou par quiconque, mais au contraire, qui prend le taureau par les cornes et fait face à son destin avec courage et bravoure.

Le conte a été détourné d'une main de maître : on passe du rire à l'action, sans jamais tomber dans le pathos. La salle s'est plusieurs fois esclaffée pour une scène, une phrase, une situation, une mimique d'un des très bons acteurs... Les décors, les costumes, les images étaient de vrais tableaux vivants, presque fantastiques. C'était magique ! J'ai été entrainée dans un monde merveilleux d'un nouveau genre, où les héroïnes ne sont pas des peureuses planquée. Avec certains costumes, j'avais l'impression de me retrouver dans l'univers de Tim Burton mais en moins glauque, moins extrême. J'ai beaucoup aimé cette actrice que je ne connaissais pas, Lily Collins, qui est Blanche Neige.

Et je me suis rendue compte, avec un petit pincement au coeur, que nos actrice qu'on aimait tant en jeunes premières, en amoureuses transies, en belles princesses, deviennent les marâtres, les reines, les méchantes : Julia Roberts, bien que toujours très belle, n'est plus celle qu'on connaissait dans Coup de Foudre à Notting Hill...

Je n'ai pas envie d'en dire trop pour ne rien dévoiler de tous les ingrédients inattendus qui font de Blanche Neige un très bon film, surprenant, drôle, qui réveille l'imagination. Allez le voir si vous souhaitez passer un bon moment !

Et vous, Blanche Neige, vous en pensez quoi ? Est-elle réellement horripilante ?

Voilà la bande annonce pour vous préparer un peu ...
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mardi 10 avril 2012

Le mardi de l'optimisme #4

Mais quelle idée d'avoir pris froid dimanche! Voilà une bonne façon de me gâcher mon lundi férié... Mais ne nous attachons pas aux choses négatives, ce n'est pas le but de cette petite chronique hebdomadaire qui doit au contraire apporter sourires et optimisme !

Ce week-end, j'ai assisté au 4ème volet de ma formation de développement personnel sur le féminin. C'était super, comme d'habitude. Le thème était la tête, symbolisée par Athéna dans la mythologie grecque. On a pu découvrir ce que pouvait être une "femme Athéna", à travers le mythe d'Athéna, qui est une déesse issue directement du masculin, puisqu'elle est sortie de la tête de son père Zeus. Elle est complètement coupée de l'affect et de ses sentiments, centrée sur sa réussite et le pouvoir, quels que soient les moyens. Il existe de telles femmes en vrai, Indira Gandhi et Margaret Thatcher en sont des exemples criants. Nous avons étudié également un conte qui nous a permis de mieux comprendre comment une telle femme peut être approchée, assouplie. C'était passionnant. Le mois dernier, nous avions amorcé un projet à mener, en définissant son cadre, ce qu'il fallait nourrir pour le réaliser, ce qui devait également mourir. Nous avons chacun poursuivi la mise en place de notre projet pendant le mois, et ce week-end, je suis bien contente car j'ai réussi à mieux en comprendre le sens. Je vous en parlerai peut-être un de ces jours, qui sait.

J'ai passé un très bon week-end, donc, malheureusement assombri par ce gros rhume qui m'a empêché de dormir depuis deux nuits, mais m'a permis de bien avancer mon livre que j'hésitais à arrêter et qui finalement me plait plutôt bien. 

Nous projetons de déménager d'ici la fin du mois, ce qui m'excite toujours beaucoup parce que j'aime m'approprier de nouveaux lieux, changer un peu de décors et donner une âme à l'endroit où je vis. Ça me plait, mais vivement quand même que je m'installe de façon plus définitive, puisque depuis que j'ai quitté la maison de famille il y a quatre ans, voilà que je vais avoir mon 6ème appartement !

Je suis également très contente parce que mai arrive à grands pas, avec ses longs week-end ! Nous prévoyons donc des escapades familiales au Touquet et à La Rochelle : je suis ravie ! Je vais enfin revoir la mer, que je n'ai pas vue depuis noël et qui me manque cruellement !

Enfin, ce midi, j'étais , et j'ai rencontré une personne très intéressante qui m'a dit être venue spécialement me rencontrer pour parler de ma "passion" pour l'Inde : ça m'a tellement touchée ! Et j'ai été très émue lorsqu'elle m'a dit qu'elle aussi, lorsqu'elle avait posé le pied en Inde pour la première fois, elle s'est dit "C'est ma maison". Ce sont les mots que j'ai moi-même employés si souvent ! Quelle coïncidence extraordinaire ! Je trouve la vie vraiment magique, parce que les probabilités que je rencontre cette personne étaient vraiment faibles...

Racontez-moi : comment s'est passé ce WE pour vous ? Quelles sont les belles choses que vous auriez envie de partager ?

Je souhaite une très belle (et courte) semaine à tout le monde, je vais faire en sorte que la mienne soit réussie (mais bon, j'avoue que d'être pliée en deux sur mon canapé alors que je termine cet article, en rentrant du boulot, tellement j'ai mal au ventre, ne me laisse pas imaginer que la semaine sera belle, mais on ne sait jamais, n'est-ce pas ?)


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jeudi 5 avril 2012

Je n'aime pas arrêter un livre commencé, et pourtant...

... et pourtant, depuis quelques semaines, j'en ai arrêté 4, et je suis en pleine indécision quant au livre que je suis en train de lire. Il ne me fait pas rêver, ne me transporte pas. Est-ce que je suis en train de perdre mon temps ? Ne vaudrait-il pas en commencer un autre ? Je me sens un peu coupable lorsque j'arrête un livre, comme si je tuais d'un seul coup l'auteur et ses personnages. Je les relègue aux étagères, hors de ma vue. Mais certains sont toujours dans mon esprit, prisonniers, et me réclament de les libérer.

Tout a commencé avec un livre que m'a gentiment prêté Marinouaustralie : Nos étoiles ont filé d'Anne-Marie Revol. Marinou avait beaucoup été ce livre, il l'avait émue, et son témoignage m'avait donné envie de le lire, sans que j'en connaisse réellement l'histoire. Il s'agit d'une autobiographie :cette journaliste raconte la perte de ses deux petites filles, mortes dans un incendie alors qu'elles étaient en vacances chez leurs grands-parents. Un sujet dur, qui prend au tripes, dès les premières lignes. J'ai trouvé ce livre-thérapeutique  effroyable de voyeurisme. J'ai ressenti, très vite, que je n'avais pas le droit de regarder ainsi à la loupe les sentiment de ce couple dévasté. De quel droit pouvais-je lire les mots de cette douleur qui ne m'appartient pas, lancés crument sur les pages, désincarnés ? De quel droit l'auteur me contraignait-elle à me faire couler une larme à chaque ligne ? A me culpabiliser d'être heureuse ? Alors j'ai arrêté, d'un coup. 

Puis on m'a prêté Petits suicides entre amis, d'Arto Paasilinna. Là, ça a été une perte de temps monumentale : des finlandais suicidaires se retrouvent pour se suicider ensemble... Drôle idée de départ, mais la mayonnaise n'arrivait toujours pas à prendre à un tiers du livre. Ca devenait ennuyeux à mourir... alors j'ai aussi arrêté net.

Il y a ensuite eu Un coeur intelligent, d'Alain Finkielkraut. Très bien écrit, j'ai pourtant arrêté ce livre qu'on m'avait offert parce que tout simplement je ne savais même pas de quoi l'auteur parlait : il nous livre son analyse de certains bouquins. Je suis sûre que c'est passionnant, mais je n'ai lu aucun des livres qu'il évoque, je n'avais jamais entendu parler de certains d'eux. 30 pages et mon voyage avec Finkielkraut s'achevait lamentablement.

La thérapie du bonheur du docteur Etienne Jalenques a tenté de s’immiscer dans mon sac à main, mais il en est très vite ressorti... l'introduction autobiographique m'a fait me sentir indiscrète et voyeuse... décidément, il semble que j'aie du mal avec ça !

Enfin, c'est Compartiment pour dames que j'ai mis de côté au bout de quelques jours. Quelle déception! J'espérais lire un livre qui dénoncerait la condition des femmes indiennes, et il s'agit d'une suite de clichés étayés grâce à un style d'écriture insupportable. Tout était prévisible : j'ai lu des livres si bien sur l'Inde que je m'attendais à chacun des clichés littéraires dont l'auteur nous abreuve !

Une période un peu pénible puisque j'ai toujours du mal à commencer un nouveau livre. J'ai pourtant eu de belles surprises littéraires : Est-ce ainsi que les femmes meurent ?, Meurtre dans un jardin indien et D'autres vies que la mienne. Là, je lis à présent Loin de Chandigarh, de Tarun j Tejpal dont j'avais aimé le second roman. Mais à la page 250, j'attends toujours que l'histoire, la vraie, celle que la 4ème de couverture m'a promise, commence! Que faire ?

Je n'ai aucune idées de livres à lire en ce moment, auriez-vous des suggestions ?
Est-ce que ça vous arrive d'arrêter des livres ? J'ai besoin de rêver, et je n'arrive pas à accepter de perdre tant de temps à cause de "mauvais" livres, des livres qui peuvent beaucoup plaire mais pas à moi ! Et il y a tellement de livres qui n'attendent que d'être découverts, dévorés ! Mais je n'ai aucune imagination en ce moment... Et j'aime tellement lire !

Source images : Weheartit
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lundi 2 avril 2012

Le mardi de l'optimisme #3

Un si mauvais lundi ne fait que renforcer l'importance de cette petite chronique du mardi de l'optimisme ! Alors à la poubelle la mauvaise journée d'hier, et vive les jolies choses qui arrivent!

Cop. Olivier Remualdo
J'ai passé un très bon week-end, durant lequel je suis allé voir une belle expo du photographe Olivier Remualdo, qui présentait "Sâdhus - Les Hommes Saints de l'Hindouisme". Les photos, très travaillées, étaient magnifiques, mais c'est surtout l'histoire qui entourait cette expo qui était magique: le photographe était là et nous a un peu raconté son périple : il lui a fallu 3 voyages pour composer cette exposition, et surtout, lors d'un de ces voyages, il a remonté le Gange sur 600 km à pied pour rencontrer ces hommes d'exception, ces ascètes qui ont renoncé à tout... Il va d'ailleurs bientôt publier un livre

Cop. Legilles




A l’espace Pierre Cardin, au même endroit que cette expo s'en tenait une autre, sur le thème de l'éléphant, qui attendait une vente aux enchères à but caritatif.  
Le magicien y exposait une sculpture (il n'y avait que peu de toiles) que j'ai beaucoup aimée.

Nous sommes allé voir le film "Mince Alors", hilarant, touchant, surprenant... C'était une belle surprise, un bon moment à deux, d'où l'on ressort en se disant que quelques kilos de trop, ce n'est peut-être pas si grave si on est bien dans sa vie, dans sa tête et dans son corps. 


Paris sous le soleil, c'est magique, même quand il fait frais. D'ailleurs les étrangers ne s'y trompent pas: j'ai encore aperçu des jeunes mariés asiatiques se faisant photographier en tenue d'apparat sur le pont Alexandre III en pleine après-midi. J'ai aimé la longue balade dans les rues parisiennes que nous avons faite dimanche. J'aime le soleil car il me rend légère, me fait chanter (si si, je chante, sautille et danse dans la rue, si un jour vous croisez une fille faire ça, c'est sans doute moi !) Ce jour-là d'ailleurs, nous avons retrouvé ma famille - ma tribu. J'aime quand nous nous retrouvons tous, il règne une ambiance de gaîté malgré les différences d'âge. J'adore retrouver mes soeur pour papoter devant nos copains ébahis, parler de plein de choses avec mon frère que j'aime beaucoup, retrouver ma maman qui nous chouchoute et nous cocoone... 


J'espère donc que ma semaine sera agréable, à l'image du bon week-end que j'ai passé. En tout cas je ferai tout pour. Je vais tenter d'oublier mon lundi un peu houleux pour me consacrer aux choses qui me tiennent à coeur en ce moment. 


Et vous, quelles sont les jolies choses que vous auriez envie de partager ? Je suis toute ouïe ! Je vous souhaite une belle semaine!

PS : allez voir le jeune blog de Submarine, je l'ai récemment découverte et j'aime beaucoup son style!


Sources : image 1, image 2, image 3, image 4

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