... et j'ai compris pourquoi il était si peu diffusé dans les salles parisiennes. Je suis allée le voir dans un tout petit cinéma riquiqui dans le 7ème, qui a un décors complètement japonnais, et complètement ravissant d'ailleurs. Je suis donc très contente en tout cas d'avoir découvert ce cinéma qui passe parfois de vieux films, mais pas seulement.
"Toast", vous n'en avez pas entendu parler ? C'est le dernier film où jouent Helena Bohan Carter et Freddie Highmore. Ca ne vous dit toujours rien ? C'est une histoire tirée du livre autobiographique du plus grand chef angais, Nigel Slater (dont j'ai découvert l'existence hier). Je pense que la presse en a très peu parlé, parce que c'est un film un peu spécial, peut-être que c'est parce que c'est un film anglais donc avec un humour british décalé.
Cela se passe dans les années 1960, le petit Nigel Slater vit avec ses parents, qui sont complètement névrosés avec la nourriture. Ils ne mangent que des boites de conserve, et refusent de prendre le risque de manger quelque chose de frais, comme de la viande ou des légumes. Lorsqu'ils sont en famille, on les voit sans cesse en train de manger. Or, Nigel rêve de manger de bonnes tourtes fraîches, et lorsqu'il convainc sa mère de faire des spaghettis bolognaise (en boite) pour la première fois de leur existence, c'est un drame familial qui fait presque défaillir sa mère lorsqu'elle se retrouve face à ce plat inconnu.
Son père et sa mère sont complètement névrosés, pour tout, ils semblent simuler la vie, mais ils ont l'air déjà morts. C'est d'une tristesse affligeante.
Lorsque la mère de Nigel meurt presque subitement (pour lui, qu'on n'a jamais mis au courant qu'elle était atteinte d'une grave maladie), il se retrouve avec son père, si agressif et indifférent... jusqu'à ce qu'entre en scène "la magnifique, merveilleuse, Ma Madame Mime"*, enfin Mme Potter, incarnée par Helena Bohan Carter,qui va vite essayer de s'emparer du coeur de M. Slater en le gavant d'une nourriture si exquise que cela atténuera un peu la haine de Nigel pour cette horrible bonne-femme.
Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, au cas où vous voudriez aller le voir. C'est drôle, parce que je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non ce film. Je savais qu'il durait 1h35, c'est peut-être ce qui m'a aidé à tenir tout le long. En tout cas, l'ambiance était super : aux décors des années '60 rien ne manquait : papier peint, tourne disques, vieille TV, électroménager flambant neuf... même la bande son était éraillée et travaillée "pour faire ancien" : le piano semblait désaccordé ! Tous les plats, les gâteaux étaient surprenants, on aurait dit des dessins. On voit les épiceries avec les produits alimentaires de l'époque, les bonbons, les friandises... Tous les personnages étaient intéressants, nombreux étaient très drôles, surtout les enfants, les camarades de Nigel dont l'un se comporte comme un psy conseiller matrimonial, l'autre comme un pervers homosexuel. Beaucoup de clins d'oeil rigolos, qui m'ont vraiment fait passer un bon moment. J'ai pourtant rarement vu un film qui se trainait à ce point en longueur, le début dure 45 minutes à lui tout seul, et l'action est véritablement condensée dans les 20 dernières minutes.
Pourquoi ce film s'appelle "Toast" ? Parce que c'est la seule chose que la maman de Nigel sache faire de ses propres mains, et comme il le dit si bien, on ne peut qu'aimer quelqu'un qui vous fait des toasts tartinés de beurre salé, si craquants sur le bord, qui révèlent un coeur plus moelleux.
Un film peu abouti, dont on a un goût de trop peu, mais qui m'a fait passer un bon moment, et m'a donné envie de manger des toasts en rentrant !
*Cf Merlin l'enchanteur !!
"Toast", vous n'en avez pas entendu parler ? C'est le dernier film où jouent Helena Bohan Carter et Freddie Highmore. Ca ne vous dit toujours rien ? C'est une histoire tirée du livre autobiographique du plus grand chef angais, Nigel Slater (dont j'ai découvert l'existence hier). Je pense que la presse en a très peu parlé, parce que c'est un film un peu spécial, peut-être que c'est parce que c'est un film anglais donc avec un humour british décalé.
Cela se passe dans les années 1960, le petit Nigel Slater vit avec ses parents, qui sont complètement névrosés avec la nourriture. Ils ne mangent que des boites de conserve, et refusent de prendre le risque de manger quelque chose de frais, comme de la viande ou des légumes. Lorsqu'ils sont en famille, on les voit sans cesse en train de manger. Or, Nigel rêve de manger de bonnes tourtes fraîches, et lorsqu'il convainc sa mère de faire des spaghettis bolognaise (en boite) pour la première fois de leur existence, c'est un drame familial qui fait presque défaillir sa mère lorsqu'elle se retrouve face à ce plat inconnu.
Son père et sa mère sont complètement névrosés, pour tout, ils semblent simuler la vie, mais ils ont l'air déjà morts. C'est d'une tristesse affligeante.
Lorsque la mère de Nigel meurt presque subitement (pour lui, qu'on n'a jamais mis au courant qu'elle était atteinte d'une grave maladie), il se retrouve avec son père, si agressif et indifférent... jusqu'à ce qu'entre en scène "la magnifique, merveilleuse, Ma Madame Mime"*, enfin Mme Potter, incarnée par Helena Bohan Carter,qui va vite essayer de s'emparer du coeur de M. Slater en le gavant d'une nourriture si exquise que cela atténuera un peu la haine de Nigel pour cette horrible bonne-femme.
Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, au cas où vous voudriez aller le voir. C'est drôle, parce que je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non ce film. Je savais qu'il durait 1h35, c'est peut-être ce qui m'a aidé à tenir tout le long. En tout cas, l'ambiance était super : aux décors des années '60 rien ne manquait : papier peint, tourne disques, vieille TV, électroménager flambant neuf... même la bande son était éraillée et travaillée "pour faire ancien" : le piano semblait désaccordé ! Tous les plats, les gâteaux étaient surprenants, on aurait dit des dessins. On voit les épiceries avec les produits alimentaires de l'époque, les bonbons, les friandises... Tous les personnages étaient intéressants, nombreux étaient très drôles, surtout les enfants, les camarades de Nigel dont l'un se comporte comme un psy conseiller matrimonial, l'autre comme un pervers homosexuel. Beaucoup de clins d'oeil rigolos, qui m'ont vraiment fait passer un bon moment. J'ai pourtant rarement vu un film qui se trainait à ce point en longueur, le début dure 45 minutes à lui tout seul, et l'action est véritablement condensée dans les 20 dernières minutes.
Pourquoi ce film s'appelle "Toast" ? Parce que c'est la seule chose que la maman de Nigel sache faire de ses propres mains, et comme il le dit si bien, on ne peut qu'aimer quelqu'un qui vous fait des toasts tartinés de beurre salé, si craquants sur le bord, qui révèlent un coeur plus moelleux.
Un film peu abouti, dont on a un goût de trop peu, mais qui m'a fait passer un bon moment, et m'a donné envie de manger des toasts en rentrant !
*Cf Merlin l'enchanteur !!
J'ai très envie de la voir, juste pour HBC que je trouve juste sublime comme actrice!
RépondreSupprimerOui, et ce film montre une nouvelle fois à quel point elle est géniale!! Reviens me dire ce que tu en as pensé si tu vas le voir :)
RépondreSupprimerTu m'as donné très envie de le voir en tout cas !
RépondreSupprimerMerci pour l'info, c'est vrai que ton post donne envie de voir ce film !!!
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé également, surtout la première partie du film remplie de nostalgie.
RépondreSupprimerSuper les filles! Je suis ravie que ça vous donne envie de le voir!
RépondreSupprimerMélanie : oui j'ai aimé cette première partie nostalgique et mélancolique aussi !
J'ai moi aussi vu ce film, je l'ai aimé mais il est vrai que le début est trop long selon moi et la fin un peu rapide du coup !
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