Je me demande souvent quelle est la chose la plus importante pour moi au monde, le rêve le plus fou que j'aimerais voir réaliser... Je n'arrive pas à me décider... Et si on parlait de vous ? Et si il y avait une fée quelque part, qui vous permette de réaliser vos rêves les plus fous, les plus improbables, inavouable, secrets que vous ayez... quels seraient-il? Dites-moi tout !
mercredi 27 juin 2012
dimanche 24 juin 2012
Questionnaire de Proust #2
Voilà la deuxième édition du questionnaire de Proust ! La 1ère était là.
Voilà une question assez ardue ! Sans aucune hésitation, je dirai Proust, Jane Austen, Edith Warton, John Galsworthy et Lucy Maud Montgomery. Je ne suis pas très contemporaine, mais tant pis !
Proust est le numéro un quand même :
Un jour, à San Francisco, on venait de passer une journée éreintante, on avait loupé de peu le ferry qui devait nous ramener à Santa Rosa, j'étais épuisée et nerveuse, je n'en pouvais plus de l'américanisme ambiant... et au port, il y avait une librairie, et toucher des livres m'a redonné un peu de force, et tout à coup, ma main a effleuré "Swann's Way"... c'était un signe !
Et l'an dernier, dans le train de Delhi à Calcutta (je racontais cette aventure ici lisez la, ça vous fera rire...), j'étais terrorisée lorsque la nuit est tombée et que les lumières se sont éteintes. Première crise de larmes 36h après mon arrivée en Inde. Pour me rassurer et contrer la barbarie ambiante, j'ai sorti mon iPod, j'avais Du côté de chez Swann lu par Dussolier (un pur bonheur) et j'ai écouté ça toute la nuit, ça m'a redonné du courage ...
Et vous, vos auteurs en prose favoris ?
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Quels sont mes auteurs favoris en prose ?
Voilà une question assez ardue ! Sans aucune hésitation, je dirai Proust, Jane Austen, Edith Warton, John Galsworthy et Lucy Maud Montgomery. Je ne suis pas très contemporaine, mais tant pis !
Proust est le numéro un quand même :
Un jour, à San Francisco, on venait de passer une journée éreintante, on avait loupé de peu le ferry qui devait nous ramener à Santa Rosa, j'étais épuisée et nerveuse, je n'en pouvais plus de l'américanisme ambiant... et au port, il y avait une librairie, et toucher des livres m'a redonné un peu de force, et tout à coup, ma main a effleuré "Swann's Way"... c'était un signe !
Et l'an dernier, dans le train de Delhi à Calcutta (je racontais cette aventure ici lisez la, ça vous fera rire...), j'étais terrorisée lorsque la nuit est tombée et que les lumières se sont éteintes. Première crise de larmes 36h après mon arrivée en Inde. Pour me rassurer et contrer la barbarie ambiante, j'ai sorti mon iPod, j'avais Du côté de chez Swann lu par Dussolier (un pur bonheur) et j'ai écouté ça toute la nuit, ça m'a redonné du courage ...
Et vous, vos auteurs en prose favoris ?
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Trishna
Je ne pouvais évidemment pas passer à côté de ce film, vous vous en doutez bien. Je l'ai vu hier et j'ai envie d'y retourner.
L'histoire, la voilà, mais pas de panique, je ne dévoile rien de ce qu'on peut voir dans la bande annonce. Trishna est une jeune paysanne rajasthani de 19 ans, qui travaille avec son père. Très belle, vive, intelligente, elle rencontre Jay, un jeune homme beau et fortuné qui tombe immédiatement sous son charme. Il lui propose un emploi comme serveuse dans son hôtel de luxe à Jaipur. Le salaire la convainc : cela permettra de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille. Jay parvient à la séduire, il deviennent amants et vivent une passion folle. Mais elle vient d'une basse caste, et la pression sociale est très forte. Oui, en Inde, sauf à Bombay dans certains milieux, il est impensable de vivre ensemble sans être mariés. Trishna renonce à sa famille et à ses rêves pour lui, mais la passion qui le dévore va contaminer ce couple fusionnel.
Freida Pinto, qu'on a découverte dans Slumdog Milionnaire, est sublime dans ce film : douce, gracieuse, divinement belle dans sa simplicité, est touchante dans ce rôle de femme soumise. Riz Ahmed est craquant et incernable dans le rôle de Jay : qui est ce prince qui tombe amoureux de la paysanne ? Est-il sincère ? Quelle est son histoire ? Que de questions que je me suis posées dès le début, qui ont trouvé des réponses au cours du film. J'étais déjà sous le charme de cet acteur lorsque j'ai vu Or Noir il y a quelques mois.
Enfin un film sur la condition des femmes indiennes aujourd'hui, sur la lutte des classes et la vie quotidienne en Inde, que ça soit à la ville, à l'usine, à la campagne ! Les hommes tout puissants, et les femmes soumises qui travaillent. On ne s'est pas embarrassé, comme dans Indian Palace, à nettoyer les rues de Jaipur et d'ailleurs. Non, on nous livre l'Inde en brut : sa saleté, sa pauvreté, la laideur de ses villes, la surpopulation, le comportement étrange des indiens avec les femmes, nous frappe de plein fouet. Mais on nous livre aussi la beauté de ses campagne, de ses couleurs, de ses enfants. Les lumières du film sont dorées, douces, et les couleurs vives chatoient et font rêver. La musique est très belle, et m'a fait beaucoup pensé à la BO de In the Mood for Love, que j'adore, et en rentrant j'ai vérifié : je ne me suis pas trompée, c'est le même compositeur ! J'ai retrouvé l'Inde, la vraie, avec ses dangers, ses nuits animées, ses transports infernaux, son vacarne incessant. J'en ai frissonné de plaisir et de crainte.
Je ne peux que recommander ce film, au moins pour ses images et sa bande son extraordinaire, puis pour les acteurs merveilleux qu'il rassemble, enfin pour la beauté des lieux (car on ne voit pas que les villes infâmes, mais aussi les palais du Rajasthan, les campagnes dans le coucher de soleil, les maisons typiques...). Et surtout, je le recommande pour l'histoire : elle permet une réflexion sur la condition des femmes, la lutte des castes, la passion amoureuse qui vampirise tout, sur la vie, celle qu'on se choisit.
J'ai découvert que ce film est une adaptation de Tess d'Urberville de Thomas Hardy : son roman se passe à la fin du XIXème siècle, et parle de la condition des femmes et des mœurs sexuelles. C'était il y a plus de 100 ans en Angleterre, et c'est l'actualité en Inde. Et rappelez vous de Coup de Foudre à Bollywood : c'est une adaptation d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen : les mœurs sont les mêmes qu'alors.
Voilà une petite vidéo qui reprend quelques belles images du film, avec une chanson qui me transporte...
L'histoire, la voilà, mais pas de panique, je ne dévoile rien de ce qu'on peut voir dans la bande annonce. Trishna est une jeune paysanne rajasthani de 19 ans, qui travaille avec son père. Très belle, vive, intelligente, elle rencontre Jay, un jeune homme beau et fortuné qui tombe immédiatement sous son charme. Il lui propose un emploi comme serveuse dans son hôtel de luxe à Jaipur. Le salaire la convainc : cela permettra de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille. Jay parvient à la séduire, il deviennent amants et vivent une passion folle. Mais elle vient d'une basse caste, et la pression sociale est très forte. Oui, en Inde, sauf à Bombay dans certains milieux, il est impensable de vivre ensemble sans être mariés. Trishna renonce à sa famille et à ses rêves pour lui, mais la passion qui le dévore va contaminer ce couple fusionnel.
Freida Pinto, qu'on a découverte dans Slumdog Milionnaire, est sublime dans ce film : douce, gracieuse, divinement belle dans sa simplicité, est touchante dans ce rôle de femme soumise. Riz Ahmed est craquant et incernable dans le rôle de Jay : qui est ce prince qui tombe amoureux de la paysanne ? Est-il sincère ? Quelle est son histoire ? Que de questions que je me suis posées dès le début, qui ont trouvé des réponses au cours du film. J'étais déjà sous le charme de cet acteur lorsque j'ai vu Or Noir il y a quelques mois.
Enfin un film sur la condition des femmes indiennes aujourd'hui, sur la lutte des classes et la vie quotidienne en Inde, que ça soit à la ville, à l'usine, à la campagne ! Les hommes tout puissants, et les femmes soumises qui travaillent. On ne s'est pas embarrassé, comme dans Indian Palace, à nettoyer les rues de Jaipur et d'ailleurs. Non, on nous livre l'Inde en brut : sa saleté, sa pauvreté, la laideur de ses villes, la surpopulation, le comportement étrange des indiens avec les femmes, nous frappe de plein fouet. Mais on nous livre aussi la beauté de ses campagne, de ses couleurs, de ses enfants. Les lumières du film sont dorées, douces, et les couleurs vives chatoient et font rêver. La musique est très belle, et m'a fait beaucoup pensé à la BO de In the Mood for Love, que j'adore, et en rentrant j'ai vérifié : je ne me suis pas trompée, c'est le même compositeur ! J'ai retrouvé l'Inde, la vraie, avec ses dangers, ses nuits animées, ses transports infernaux, son vacarne incessant. J'en ai frissonné de plaisir et de crainte.
Je ne peux que recommander ce film, au moins pour ses images et sa bande son extraordinaire, puis pour les acteurs merveilleux qu'il rassemble, enfin pour la beauté des lieux (car on ne voit pas que les villes infâmes, mais aussi les palais du Rajasthan, les campagnes dans le coucher de soleil, les maisons typiques...). Et surtout, je le recommande pour l'histoire : elle permet une réflexion sur la condition des femmes, la lutte des castes, la passion amoureuse qui vampirise tout, sur la vie, celle qu'on se choisit.
J'ai découvert que ce film est une adaptation de Tess d'Urberville de Thomas Hardy : son roman se passe à la fin du XIXème siècle, et parle de la condition des femmes et des mœurs sexuelles. C'était il y a plus de 100 ans en Angleterre, et c'est l'actualité en Inde. Et rappelez vous de Coup de Foudre à Bollywood : c'est une adaptation d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen : les mœurs sont les mêmes qu'alors.
Voilà une petite vidéo qui reprend quelques belles images du film, avec une chanson qui me transporte...
dimanche 17 juin 2012
Questionnaire de Proust #1
Proust est l'un de mes auteurs favori, parfois lors d'insomnies, je me répète en boucle certaines phrases que je connais par cœur, pour m'endormir. Cela m'apaise. Depuis quelques semaines, Charlotte l'Insatiable publie une de ses réponses au célèbre questionnaire de Proust. A mon tour, j'avais envie de me prêter au jeu...
J'ai toujours été terrifiée à l'idée d'être aveugle... ne plus lire avec les yeux, ne plus voir la beauté du monde, apprécier chaque nuance de couleur et de lumière, observer l'arrivée du printemps, de l'automne, de l'hiver... voir l'expression des émotions sur les visages, admirer des sourires, échanger un regard de complicité, découvrir des lieux nouveaux, contempler les oiseaux jouer dans les arbres, les chats se prélasser, les enfants courir sur leurs petits jambes indécises, et tant d'autres choses encore. Et puis, l'idée de me retrouver plongée dans le noir pour toujours me terrifie ...
Je pense que ça serait mon plus grand malheur... Et vous ?
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Quel serait mon plus grand malheur ?
J'ai toujours été terrifiée à l'idée d'être aveugle... ne plus lire avec les yeux, ne plus voir la beauté du monde, apprécier chaque nuance de couleur et de lumière, observer l'arrivée du printemps, de l'automne, de l'hiver... voir l'expression des émotions sur les visages, admirer des sourires, échanger un regard de complicité, découvrir des lieux nouveaux, contempler les oiseaux jouer dans les arbres, les chats se prélasser, les enfants courir sur leurs petits jambes indécises, et tant d'autres choses encore. Et puis, l'idée de me retrouver plongée dans le noir pour toujours me terrifie ...
Je pense que ça serait mon plus grand malheur... Et vous ?
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vendredi 15 juin 2012
Vacances needed !
J'ai horriblement besoin de me reposer, en ce moment je croule sous le travail, je suis irritable, épuisée parce que je fais aussi trop de choses... Les semaines semblent de plus en plus longues, les journées également, car de plus en plus chargées. Mes vacances arrivent dans 12 jours, les grandes, les vraies, et j'ai hâte. J'ai hâte parce que j'ai besoin de me retrouver, de prendre le temps, de me recentrer, de me reposer. J'ai besoin de temps pour préparer mes projets, de m'y consacrer entièrement, de profiter de ma famille, de mes amis, de mon amoureux. Ca fait des mois que je cours, j'aime cette effervescence mais elle est crevante et nuisible, à la longue. Je me suis engagée à trop de choses et me voilà au pied du mur avec des délais que je ne pourrai pas tenir. J'ai voulu jouer à Superwoman, mais en fait j'ai besoin de repli dans mon quant à soi (j'adore cette expression proustienne, pas vous ?), de lire des heures, à l'abri du monde. Être seule dans le silence, pour écrire, penser, ne rien faire. Dormir quand on veut, manger quand on veut, ne pas être contraint par des horaires extérieurs... c'est CA le vrai repos, pour moi ! J'ai envie de prendre le temps, dépoussiérer des écrits, plus m'impliquer dans le beau projet de La Main Enchantée. J'ai envie de vous parler d'un livre merveilleux dont j'ai rencontré l'auteur hier soir, vous parler d'autres lectures, mais je ne prends pas le temps de me poser : le quotidien m'agresse et je n'en peux plus : ce temps pourri n'arrange pas les choses... Mais pas de panique, le week-end est presque là, et les grandes vacances aussi...
Et vous comment allez-vous? Des projets de vacances en vue ? De grandes nouvelles à partager ?
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Et vous comment allez-vous? Des projets de vacances en vue ? De grandes nouvelles à partager ?
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lundi 11 juin 2012
Pourquoi les choses (de la vie) vont-elles (souvent) mal ?
Me voilà plongée dans une question existentielle épineuse qui me renvoie à ma khâgne, trois ans en arrière. C'est Kielut qui me l'a posée, et bigre, ce n'est pas évident. Je vais essayer de dérouler ma pensée en l'organisant un peu, sans vous en faire une dissert en 3 parties non plus (j'ai eu 2 en philo à mon concours HEC, donc je ne suis pas très douée dans cette matière qui, scolairement, m'horripile).
D'abord, il me semble qu'on ne s'écoute pas assez : lorsqu'on est face à un problème, un choix, une difficulté, une opportunité et que sais-je, est-ce qu'on écoute l'écho que cela provoque en nous ? Est-ce qu'on écoute notre corps, notre cœur, ce qu'on ressent au plus profond de nous ? La malheureuse réponse est non, sauf lorsqu'on a fait un très (très) gros travail sur soi, et encore. Nous sommes depuis presque toujours conditionnés par les convenances, l'image des hautes études qui nous confèrent un statut important, d'élite, et cette idée que rien d'autre ne pourrait nous élever aux sommets (quels sommets d'ailleurs, dites le moi ?) On a toujours appris à raisonner avec notre mental et non notre ressenti, on apprend très vite à se couper de ses émotions pour penser carrière, CV, opportunité à saisir, cursus, parcours, élitisme... Mais quand est-ce qu'on pense à SOI dans tout ça ? Je ne parle pas de faire tourner le monde autour de son nombril, mais d'apprendre à se connaître soi avant de s'engager dans une voie souvent spécialisée qui ne permettra pas de retour en arrière ? Il y a les fonceurs, qui sacrifient la beauté de l'instant en prévision de leur bonheur futur, et malheureusement, je crains que dans ce cas, des choses de leur vie se passent souvent mal : problématiques relationnelles, identification à des valeurs qui ne nous appartiennent pas, déni de soi... je caricature peut-être, mais malheureusement j'ai des exemples autour de moi qui sont criants. Souvent, ce sont ces mêmes personnes qu'on retrouve à 40 ou 50 ans, en pleine crise, sur le divan d'un psy parce qu'ils sont tellement perdus qu'ils pensent qu'un psy les aidera (heu... non, sachez qu'il y a d'autres moyens que celui-là)
Et il y a ceux qui écoutent uniquement leurs aspirations, qui rêvent éveillés, qui réalisent très tôts leurs rêves de voyages, d'humanitaire, ou de bébés, de mariage... mais je crains que si l'on fonce aussi tête baissée vers ses rêves sans être certains qu'ils nous appartiennent réellement et constituent une partie de nous (est-ce que je veux faire de l'humanitaire parce que je l'ai dans la peau, ou parce que mes parents ont toujours voulu faire ça, et inconsciemment, je sais que si je prends cette voie, ils seront fiers et j'aurai de la reconnaissance de leur part?) ou est-ce une projection d'autrui sur nous ? Ces gens qui sont fantastiques, ils écoutent leur coeur, ils ne pensent pas CV mais humain. C'est génial... et pourtant on en retrouvent beaucoup (trop) qui pètent aussi un plomb car ils se sont tellement oubliés qu'ils en arrivent au Burn Out (Clés a fait un magnifique article là-dessus dans son avant-dernier numéro). Alors pour eux aussi, il y a des choses qui se passent mal : quelle est leur identité ? Qui a pensé à eux pendant qu'ils s'escrimaient à sauver le monde ? Que vont-ils faire demain ? Quel est le but de tout ce qu'ils ont fait jusque là ? Quel en est le sens profond ?
Je suppose donc que les choses de la vie vont souvent mal parce qu'on ne sait pas jauger le mieux pour SOI avec toutes nos composantes. Il faudrait qu'on nous apprenne à écouter notre instinct, notre corps, notre cœur, notre raison aussi (oui, car c'est tout de même important pour ne pas faire n'importe quoi) de façon stratégique pour servir au mieux nos envies et nos aspirations sans se mettre en danger. Il faudrait avant tout savoir qui on est, ce qui nous compose et être capables de dessiner cette personne pleinement réalisée et épanouie que l'on souhaite être tous les jours de notre vie, et se donner les moyens de l'atteindre. Celui qui sait faire ça, je le salues bien bas !
Les choses se passent sans doute mal également parce qu'au fond, parfois, ça nous arrange bien, ou ça arrange notre inconscient. Est-ce que c'est anodin à votre avis qu'une jeune femme qui allait passer son concours (examen ?) de Pompier pour réaliser son rêve après des années d'entrainement, se casse bêtement la jambe la veille ? Histoire vraie ! Après travail sur elle, elle a compris d'où lui venait cette envie dévorante, et elle ne venait pas d'elle. Au fond, c'était le rêve que quelqu'un d'autre a projeté sur elle, elle l'a accepté et a occulté ses véritables désirs des années, jusqu'à ce que son être profond se rappelle à elle. Grâce à un travail personnel poussé, elle a pu démêler tout ça et mettre le doigt sur ce qu'elle avait réellement envie de faire de sa vie...
Qu'en pensez-vous ? Suis-je complètement à côté de la plaque ? J'en ai perdu beaucoup en route ? Et à votre avis, pourquoi les choses se passent souvent mal dans la vie ? Bon, je vous avoue que j'ai dû m'arrêter car je ne veux pas vous saouler de mes élucubrations mais j'aurais bien continué un peu ... (et puis j'ai hésité 1000 ans avec l'image à choisir, et j'aime tellement celle-là que je n'ai pas pu résister à la mettre ici...)
D'abord, il me semble qu'on ne s'écoute pas assez : lorsqu'on est face à un problème, un choix, une difficulté, une opportunité et que sais-je, est-ce qu'on écoute l'écho que cela provoque en nous ? Est-ce qu'on écoute notre corps, notre cœur, ce qu'on ressent au plus profond de nous ? La malheureuse réponse est non, sauf lorsqu'on a fait un très (très) gros travail sur soi, et encore. Nous sommes depuis presque toujours conditionnés par les convenances, l'image des hautes études qui nous confèrent un statut important, d'élite, et cette idée que rien d'autre ne pourrait nous élever aux sommets (quels sommets d'ailleurs, dites le moi ?) On a toujours appris à raisonner avec notre mental et non notre ressenti, on apprend très vite à se couper de ses émotions pour penser carrière, CV, opportunité à saisir, cursus, parcours, élitisme... Mais quand est-ce qu'on pense à SOI dans tout ça ? Je ne parle pas de faire tourner le monde autour de son nombril, mais d'apprendre à se connaître soi avant de s'engager dans une voie souvent spécialisée qui ne permettra pas de retour en arrière ? Il y a les fonceurs, qui sacrifient la beauté de l'instant en prévision de leur bonheur futur, et malheureusement, je crains que dans ce cas, des choses de leur vie se passent souvent mal : problématiques relationnelles, identification à des valeurs qui ne nous appartiennent pas, déni de soi... je caricature peut-être, mais malheureusement j'ai des exemples autour de moi qui sont criants. Souvent, ce sont ces mêmes personnes qu'on retrouve à 40 ou 50 ans, en pleine crise, sur le divan d'un psy parce qu'ils sont tellement perdus qu'ils pensent qu'un psy les aidera (heu... non, sachez qu'il y a d'autres moyens que celui-là)
Et il y a ceux qui écoutent uniquement leurs aspirations, qui rêvent éveillés, qui réalisent très tôts leurs rêves de voyages, d'humanitaire, ou de bébés, de mariage... mais je crains que si l'on fonce aussi tête baissée vers ses rêves sans être certains qu'ils nous appartiennent réellement et constituent une partie de nous (est-ce que je veux faire de l'humanitaire parce que je l'ai dans la peau, ou parce que mes parents ont toujours voulu faire ça, et inconsciemment, je sais que si je prends cette voie, ils seront fiers et j'aurai de la reconnaissance de leur part?) ou est-ce une projection d'autrui sur nous ? Ces gens qui sont fantastiques, ils écoutent leur coeur, ils ne pensent pas CV mais humain. C'est génial... et pourtant on en retrouvent beaucoup (trop) qui pètent aussi un plomb car ils se sont tellement oubliés qu'ils en arrivent au Burn Out (Clés a fait un magnifique article là-dessus dans son avant-dernier numéro). Alors pour eux aussi, il y a des choses qui se passent mal : quelle est leur identité ? Qui a pensé à eux pendant qu'ils s'escrimaient à sauver le monde ? Que vont-ils faire demain ? Quel est le but de tout ce qu'ils ont fait jusque là ? Quel en est le sens profond ?
Je suppose donc que les choses de la vie vont souvent mal parce qu'on ne sait pas jauger le mieux pour SOI avec toutes nos composantes. Il faudrait qu'on nous apprenne à écouter notre instinct, notre corps, notre cœur, notre raison aussi (oui, car c'est tout de même important pour ne pas faire n'importe quoi) de façon stratégique pour servir au mieux nos envies et nos aspirations sans se mettre en danger. Il faudrait avant tout savoir qui on est, ce qui nous compose et être capables de dessiner cette personne pleinement réalisée et épanouie que l'on souhaite être tous les jours de notre vie, et se donner les moyens de l'atteindre. Celui qui sait faire ça, je le salues bien bas !
Les choses se passent sans doute mal également parce qu'au fond, parfois, ça nous arrange bien, ou ça arrange notre inconscient. Est-ce que c'est anodin à votre avis qu'une jeune femme qui allait passer son concours (examen ?) de Pompier pour réaliser son rêve après des années d'entrainement, se casse bêtement la jambe la veille ? Histoire vraie ! Après travail sur elle, elle a compris d'où lui venait cette envie dévorante, et elle ne venait pas d'elle. Au fond, c'était le rêve que quelqu'un d'autre a projeté sur elle, elle l'a accepté et a occulté ses véritables désirs des années, jusqu'à ce que son être profond se rappelle à elle. Grâce à un travail personnel poussé, elle a pu démêler tout ça et mettre le doigt sur ce qu'elle avait réellement envie de faire de sa vie...
Qu'en pensez-vous ? Suis-je complètement à côté de la plaque ? J'en ai perdu beaucoup en route ? Et à votre avis, pourquoi les choses se passent souvent mal dans la vie ? Bon, je vous avoue que j'ai dû m'arrêter car je ne veux pas vous saouler de mes élucubrations mais j'aurais bien continué un peu ... (et puis j'ai hésité 1000 ans avec l'image à choisir, et j'aime tellement celle-là que je n'ai pas pu résister à la mettre ici...)
dimanche 10 juin 2012
Je croyais détester la littérature nordique... mais ça c'était avant
Vous vous souvenez sans doute de mon acerbe critique de "Désolations" de David Vann. Ce livre porte extrêmement bien son titre. Je vais peut-être vous choquer mais ce livre est pour moi une insulte à la vie, l'amour, l'espoir. Tout est gratuitement sombre, méchant, aberrant. Bref, j'avais détesté, mais j'étais allée au bout, pour être certaine que je n'aimais pas. J'aurais dû écouter l'intuition que j'ai eue à la page 10. Je me suis donc un peu méfiée de la littérature nordique, sans toutefois m'y fermer complètement. Quand on m'a prêté "Petits suicides entre amis" d'Arto Paasilinna, j'ai doucement ri à la 4ème de couverture. Les 100 premières pages m'ont donné envie de pleurer d'indignation et d'ennui. Comment un auteur avec une idée si drôle peut-il écrire quelque chose de si pénible qui tourne en rond sans cesse ? J'ai arrêté, je n'en pouvais tout simplement plus. Puis j'ai lu Rosa Candida, grand succès de la jeune Audur Ava Òlafsdòttir, une islandaise. Ce livre aurait pu être extraordinaire, pour moi il n'a tout simplement jamais commencé. Plusieurs semaines après, je me demande encore quel est le message, l'histoire qu'a voulu raconter l'auteur.
Récemment, on m'a prêté une saga en trois volumes (quelle chance, chacun ne dépasse pas les 180 pages) de Herbjørg Wassmo : Le livre de Dina. Au XIXème siècle, on découvre la vie dans le Nordland, l'extrémité de la Norvège. La vie des fermes, des pêcheurs, des familles. Ca pourrait être passionnant, mais l'écriture est difficile (serait-ce un problème de traduction ?) Les phrases sont coupées, et la ponctuation scande le texte d'une façon dont on n'a vraiment pas l'habitude ("Alors elle s'arrêta et se mit tout contre l'animal. L'obligea, d'une main, à s'agenouiller comme un chameau. Et s'installa à califourchon sur le large dos noir. Le bruit des sabots. Le grincement des limons sur le gravier. Le souffle réconfortant du cheval. Le vent. Qui ne savait rien. N'avait rien vu. ") Sur quelques pages c'est sympa, ça change, mais sur 500 pages, on a envie de hurler. Cela parle de la vie de Dina, qui a tué sa mère à 5 ans et qui, depuis "est suivie par la mort". On ne comprend pas bien qui est cette Dina, on nous la présente tantôt comme une roturière, tantôt comme une femme qui sait tenir sa maison, tantôt comme un monstre, tantôt séduisante, tantôt laide... Je n'ai pas accroché, et j'ai encore une fois été déçue malgré la recommandation qu'on m'en avait faite.
Je sais qu'il s'agit certainement de beaucoup de travail, ces bouquins, mais je me dis que la mentalité nordique, la culture, l'histoire, doit être si éloignée de la nôtre que je ne suis pas capable d'apprécier leur littérature à sa juste valeur.
Jeudi, j'ai fait une descente à la Fnac, et je me suis lancée à acheter "Le mec de la tombe d'à-côté". Allez savoir pourquoi, le titre de ce livre m'a toujours fait horreur, j'imaginais une histoire morbide de gens morts qui flirtaient entre eux. N'importe quoi. Car l'histoire est tout autre : une jeune femme sans intérêt se recueille souvent sur la tombe de son mari, voisine de la tombe des parents d'un jeune homme à qui il manque 2 doigts et qui empeste la ferme. Ils se déteste car l'un est toujours à quand l'autre espérait de la tranquillité. Jusqu'au jour où un seul sourire les fera tomber raides dingues l'un de l'autre. Léger, extrêmement drôle, surprenant, bien écrit, ce livre me réconcilie avec ces auteurs qui m'avaient rendue aussi triste et désespérée que leurs congénères (pardonnez-moi, je mets tout le monde dans le même sac à tort, mais les pays nordiques sont connus pour avoir les taux de désespoir les plus élevés). On se retrouve dans la narration de l'un ou l'autre des deux personnages à chaque chapitre, ce qui aide à avoir divers points de vue sur les situations qu'on nous décrit à travers leurs yeux. J'ai ri à gorge déployée plusieurs fois, j'ai passé un bon bout de ma journée accrochée à ses pages et je l'aurai sans doute fini sous peu. Je le recommande chaudement, car c'est un bol d'air bien qu'il traite de sujets très graves à mon sens (quel sens donner à sa vie, quelle place donner à l'amour, au travail et plein d'autres choses mais je ne veux rien dévoiler).
Je suis donc contente de cette pioche que je craignais ! Avez-vous lu ce livre de la Suédoise Katarina Mazetti ? Avez-vous aimé ? Que pensez-vous de la littérature nordique ? Avez-vous de bons titres à faire passer ?
Récemment, on m'a prêté une saga en trois volumes (quelle chance, chacun ne dépasse pas les 180 pages) de Herbjørg Wassmo : Le livre de Dina. Au XIXème siècle, on découvre la vie dans le Nordland, l'extrémité de la Norvège. La vie des fermes, des pêcheurs, des familles. Ca pourrait être passionnant, mais l'écriture est difficile (serait-ce un problème de traduction ?) Les phrases sont coupées, et la ponctuation scande le texte d'une façon dont on n'a vraiment pas l'habitude ("Alors elle s'arrêta et se mit tout contre l'animal. L'obligea, d'une main, à s'agenouiller comme un chameau. Et s'installa à califourchon sur le large dos noir. Le bruit des sabots. Le grincement des limons sur le gravier. Le souffle réconfortant du cheval. Le vent. Qui ne savait rien. N'avait rien vu. ") Sur quelques pages c'est sympa, ça change, mais sur 500 pages, on a envie de hurler. Cela parle de la vie de Dina, qui a tué sa mère à 5 ans et qui, depuis "est suivie par la mort". On ne comprend pas bien qui est cette Dina, on nous la présente tantôt comme une roturière, tantôt comme une femme qui sait tenir sa maison, tantôt comme un monstre, tantôt séduisante, tantôt laide... Je n'ai pas accroché, et j'ai encore une fois été déçue malgré la recommandation qu'on m'en avait faite.
Je sais qu'il s'agit certainement de beaucoup de travail, ces bouquins, mais je me dis que la mentalité nordique, la culture, l'histoire, doit être si éloignée de la nôtre que je ne suis pas capable d'apprécier leur littérature à sa juste valeur.
Jeudi, j'ai fait une descente à la Fnac, et je me suis lancée à acheter "Le mec de la tombe d'à-côté". Allez savoir pourquoi, le titre de ce livre m'a toujours fait horreur, j'imaginais une histoire morbide de gens morts qui flirtaient entre eux. N'importe quoi. Car l'histoire est tout autre : une jeune femme sans intérêt se recueille souvent sur la tombe de son mari, voisine de la tombe des parents d'un jeune homme à qui il manque 2 doigts et qui empeste la ferme. Ils se déteste car l'un est toujours à quand l'autre espérait de la tranquillité. Jusqu'au jour où un seul sourire les fera tomber raides dingues l'un de l'autre. Léger, extrêmement drôle, surprenant, bien écrit, ce livre me réconcilie avec ces auteurs qui m'avaient rendue aussi triste et désespérée que leurs congénères (pardonnez-moi, je mets tout le monde dans le même sac à tort, mais les pays nordiques sont connus pour avoir les taux de désespoir les plus élevés). On se retrouve dans la narration de l'un ou l'autre des deux personnages à chaque chapitre, ce qui aide à avoir divers points de vue sur les situations qu'on nous décrit à travers leurs yeux. J'ai ri à gorge déployée plusieurs fois, j'ai passé un bon bout de ma journée accrochée à ses pages et je l'aurai sans doute fini sous peu. Je le recommande chaudement, car c'est un bol d'air bien qu'il traite de sujets très graves à mon sens (quel sens donner à sa vie, quelle place donner à l'amour, au travail et plein d'autres choses mais je ne veux rien dévoiler).
Je suis donc contente de cette pioche que je craignais ! Avez-vous lu ce livre de la Suédoise Katarina Mazetti ? Avez-vous aimé ? Que pensez-vous de la littérature nordique ? Avez-vous de bons titres à faire passer ?
mardi 5 juin 2012
Le mardi de l'optimisme #8
Ah, le revoilà le mardi de la joie de vivre ! Et j'ai loupé celui de la semaine dernière, alors je dois vraiment me rattraper ! En ce moment, très grosse fatigue mais cela ne parvient pas à entacher ma bonne humeur (en général, car ceux qui ont été témoins de mes sautes d'humeur, merci de les oublier). J'étais ce week-end près du Mans, dans une ravissante maison de campagne entourée de champs de blés, de très gros chênes, de silence. On entendait seulement un âne braire au loin et des oiseaux chanter en cadence au-dessus de nos têtes. Il y avait des roses tout autour de cette vieille ferme réaménagée, dont les Pierre de Ronsart qui sont mes roses préférées... Être au vert, c'est génial, et y être pour suivre un nouveau module de ma formation de développement personnel, c'est encore mieux. Nous nous sommes attachés au sens de l'odorat, et avons travaillé sur les souvenirs et le "lieu" qui nous ressource : intime, virtuel, réel. Nous avons lu le passage de la madeleine de Proust, qui raconte avec une finesse incroyable la façon dont ses souvenirs d'enfance l'ont submergé alors qu'il trempait un petit bout de madeleine dans du thé. Toute la Recherche du Temps Perdu sort de ce moment qu'il raconte et qui me fait frissonner chaque fois que je le lis. Cela m'a donné une terrible envie de me replonger dans Nous avons fait une promenade dans une immense forêt, chacun de son côté, seuls pendant 2 heures. Il fallait ouvrir ses sens, permettre à des souvenirs de refaire surface dans ce silence et cette solitude. Cela m'a fait un bien fou ! J'ai beaucoup écrit pendant cette promenade, j'ai respiré l'air pur, j'ai pu me retrouver avec moi-même, c'était bien agréable... et surtout, il nous a fallu être à l'affut, car il fallait retrouver seul son chemin ! Je me suis imaginé des milliers d'années en arrière, à l'époque des primitifs. La vie devait être tellement inquiétante : avoir à être sur le qui-vive en permanence, développer ses sens, avoir assez de courage pour survivre à la nuit noire... Je comprends pourquoi tant de cultes à la lune existaient !
Au retour, nous avons fait une dégustation de vin local animé par un vrai Nez. Nous étions dans la cave de ses ancêtre, qui existe depuis 200 ans, où l'on trouve encore des bouteilles de 1800 et qui est creusée dans de la roche qui a... 60 000 millions d'années ! Cette case est creusée sous terre, elle est complètement Troglodyte : on se serait crus dans une des petites maisons des Hobbits du Seigneur des Anneaux. C'était à couper le souffle, on pouvait voir dans certains endroits des fossiles de moules géantes, de coquillages et de petits vertébrés en tous genres. Il a éteint la lumière pour qu'on s'imprègne du lieu, nous étions dans le noir complet, ça m'a fichu une de ces frousses ! Et la dégustation était incroyable, il nous a appris beaucoup de choses : à apprécier ce qu'on boit, mais aussi à reconnaitre les saveurs qui peuplent nos verres. Les vins étaient terriblement bons, il nous a même ouvert une bouteille de 1921... on en était tous émus !
Le dimanche, la séance de créativité était chouette : représenter son "chez soi" qui est un peu la demeure de l'âme... Encore une fois, j'ai été assez surprise de me rendre compte de ce qui ressortait de mes collages, mes coups de pinceaux et mes coups de crayon ! Depuis 4 ans, je garde bien serrée dans mon portefeuille l'annonce d'une maison à vendre, qui ressemble un peu à ma maison d'enfance. C'est une maison que j'appelle "la maison des rêves", et bien je l'ai ressortie, et collée à ma créa. Depuis tout ce temps, ce petit bout de papier ne devait être destiné qu'à cet endroit précis...
Voilà donc un week-end assez fatigant mais encore une fois passionnant !
Il y a peu, j'ai mangé mon premier melon, mon premier ananas, mes premières fraises, mes premières pêches, mes premières framboises de la saison, et même s'il pleut depuis 2 jours, j'ai retrouvé ces goûts juteux de l'été avec un plaisir tout enfantin qui a suffit à me rendre heureuse pour quelques temps !
En ce moment, j'ai pas mal de travail, qui me plait beaucoup et est passionnant... je suis contente que mon stage se termine sur des notes positives (enfin, il n'est pas encore fini, je serai en grandes vacances le 29 juin !)
Je parle de moi... et vous alors, comment vous portez-vous en ce mardi de l'optimisme ?
Source image 1, image 2
Au retour, nous avons fait une dégustation de vin local animé par un vrai Nez. Nous étions dans la cave de ses ancêtre, qui existe depuis 200 ans, où l'on trouve encore des bouteilles de 1800 et qui est creusée dans de la roche qui a... 60 000 millions d'années ! Cette case est creusée sous terre, elle est complètement Troglodyte : on se serait crus dans une des petites maisons des Hobbits du Seigneur des Anneaux. C'était à couper le souffle, on pouvait voir dans certains endroits des fossiles de moules géantes, de coquillages et de petits vertébrés en tous genres. Il a éteint la lumière pour qu'on s'imprègne du lieu, nous étions dans le noir complet, ça m'a fichu une de ces frousses ! Et la dégustation était incroyable, il nous a appris beaucoup de choses : à apprécier ce qu'on boit, mais aussi à reconnaitre les saveurs qui peuplent nos verres. Les vins étaient terriblement bons, il nous a même ouvert une bouteille de 1921... on en était tous émus !
Le dimanche, la séance de créativité était chouette : représenter son "chez soi" qui est un peu la demeure de l'âme... Encore une fois, j'ai été assez surprise de me rendre compte de ce qui ressortait de mes collages, mes coups de pinceaux et mes coups de crayon ! Depuis 4 ans, je garde bien serrée dans mon portefeuille l'annonce d'une maison à vendre, qui ressemble un peu à ma maison d'enfance. C'est une maison que j'appelle "la maison des rêves", et bien je l'ai ressortie, et collée à ma créa. Depuis tout ce temps, ce petit bout de papier ne devait être destiné qu'à cet endroit précis...
Voilà donc un week-end assez fatigant mais encore une fois passionnant !
Il y a peu, j'ai mangé mon premier melon, mon premier ananas, mes premières fraises, mes premières pêches, mes premières framboises de la saison, et même s'il pleut depuis 2 jours, j'ai retrouvé ces goûts juteux de l'été avec un plaisir tout enfantin qui a suffit à me rendre heureuse pour quelques temps !
En ce moment, j'ai pas mal de travail, qui me plait beaucoup et est passionnant... je suis contente que mon stage se termine sur des notes positives (enfin, il n'est pas encore fini, je serai en grandes vacances le 29 juin !)
Je parle de moi... et vous alors, comment vous portez-vous en ce mardi de l'optimisme ?
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