Offrez-moi des pivoines

Les pivoines sont mes fleurs préférées, je les adore. Elles sont au-dessus de toutes les fleurs pour moi. Il y en a tellement de sortes, dont les nuances varient du blanc éclatant au rouge sombre. Leurs pétales sont lisses, recourbés ou dentelés. Chaque étape de leur floraison est un véritable enchantement. Cela commence par des boutons tout ronds et drôles, jusqu'à ce qu'un pétale se décide à sortir, et à peu à peu entraîne toutes les autres jusqu'à l'explosion. Je suis toujours émerveillée de voir qu'elles n'ont jamais vraiment fini de s'épanouir : elles ne se figent pas comment certaines roses ou tulipes mais se déploient jusqu'à ployer sous leur propre poids.
Elle exhalent parfois un parfum subtil,qui rappelle la fraîcheur d'un après-midi d'été dans une maison à la campagne, et la rosée du matin dans les jardins. Les pivoines, c'est mon enfance, mais c'est surtout l'été. Il y en a toujours chez moi, l'été. Un plaisir de tous les sens. Offrez-moi des pivoines, je serai toujours heureuse.
Mais cette année, mon envie de Pivoines a une saison d'avance. Alors en attendant le mois de juin, puisque je ne serai pas en France en mai, lors de leur naissance triomphante, je me repais de ces images qui m'emportent loin, très loin...

Telle une robe de mariée 

Couleur rose pamplemousse, on la mangerait (oui, c'est moi qui ai inventé cette teinte)

On boirait la beauté d'une pivoine

Connaissez-vous Beatrix Potter?

Pourquoi me suis-je réveillée en pensant à Beatrix Potter? C'est l'occasion de replonger ce matin dans le Petit Monde Merveilleux de cette icône anglaise (pourquoi croyez-vous que J.K Rolling a appelé son héros Harry "Potter"?).Pour l'histoire de sa vie, je vous laisse aller voir le film "Miss Potter".

Elle a écrit plein de petits livres, dont chacun est consacré à l'histoire d'un personnage, qui composent son Petit Univers. J'ai eu ces livres très tôt (ils venaient tout droit de Londres, donc étaient immanquablement en anglais), et j'avais toutes les cassettes des dessins animés que je regardais en boucle.

Une autre adaptation de ces histoire est le Ballet sur Le Petit Monde de Beatrix Potter, du Royal Ballet de Londres. Je pense que c'est le premier ballet que j'aie vu. C'est magique, même si c'est drôle de voir ces petits rats d'opéra danser avec des costumes si encombrants!




Comment ne pas tous les aimer : Pierre Lapin, Jereme Ficher, Sophie Canétan, Madame Piquedru, Tom Chaton, et tous les autres? Certes, c'est un peu cucu la praline. Mais un lapin avec une ombrelle ou des dames hérissons qui font du repassage, vous en voyez tous les jours?

Ma Première Avant-Première

Comment ça se passe, une Avant-Première? me demande mon amie avec qui je suis allée voir "La fille du Puisatier", de Daniel Auteuil, à Toulouse. Heu... je ne sais pas trop!

J'aime beaucoup la Provence, je la considère un peu comme mon pays natal, j'y ai des attaches fortes. Je me réjouissais donc à l'idée de voir l'adaptation d'un des meilleurs romans de Pagnol, et qui plus est 3 semaines avant la sortie nationale. J'étais aux anges!

J'avoue avoir un peu ris sous cape lorsque Daniel Auteuil a ouvert la bouche dès la 1ère scène : son accent n'était pas très convainquant, mais je l'ai vite oublié. Je me suis laissée entraînée par la beauté des paysages, de la lumière, de la musique, de l'histoire, triste et belle à la fois. J'ai pu retrouver un peu l'ambiance de Provence l'été, avant l'heure. Quel bonheur!

Et alors voila comment ça se passe, une Avant-Première : une partie de l'équipe vient sur place, et répond à nos questions après le film. Là, j'avais le Puisatier et ses deux filles.  Questions creuses, réponses circonvolutoires. Autographes et photos, soupirs d'extase de fans fébriles. Ma première Avant-Première n'était pas très excitante, mais j'ai passé un bon moment, et mon amie et moi avons bien ri à faire l'accent du Sud.
Allez voir ce film quand il sortira, il en vaut la peine. Et il donne un petit goût de vacances d'été.

Mes rituels parisiens

Le train Toulouse-Paris est long. Beaucoup trop long ! Près de 6h, c’est épouvantable ! (Surtout quand on pense que pour le double de temps, on peut se rendre à Delhi ou à San Francisco).

Mais quand je suis enfin arrivée à Paris hier soir, oh joie ! J’ai pu m’adonner une de mes traditions parisiennes : manger des sushis dans un resto japonais.

Les Parisiens ne se rendent pas comptent de la chance qu'ils ont d'en avoir autant. A Toulouse, ça ne court pas les rues, et la seule fois où je m'y suis aventurée, j'ai été malade.

J'ai une famille très peu conventionnelle, et comme j'ai absolument besoin de repères, je me crée des rituels plaisants qui me permettent d'enclencher un bon roulement, de me rassurer, et de prendre mes marques.  Mes séjours à Paris sont toujours différents mais ils sont marqués par des rituels auxquels je tiens beaucoup : le brunch familial et amical du dimanche en fait partie! Je vous en parlerai un jour.

Alors hier soir, je me suis régalée de sashimi, et en amoureux, c’est encore mieux ! Ce week-end parisien s’annonce donc à merveille ! 

Obsession totalement matérialiste

 Depuis que m'a soeur s'est fait offrir des chaussures rouges, c'est devenu une obsession. Comment n'y avais-je pas pensé avant?! J'ai toujours eu des manteaux rouges. Mais des chaussures! Quelle révélation! Je suis sûre qu'on voit la vie différemment quand on a des chaussures rouges. Elles doivent nous propulser dans nos rêves et elles ont certainement des pouvoirs magiques, un peu comme des bottes de sept lieux mais en version plus glamour. Dorothy avait ses souliers de rubis pour aller voir le magicien d'Oz, et elle a trouvé ce qu'elle cherchait! Une super blogueuse a choisi de se marier avec des chaussures rouges (qui sont merveilleuses d'ailleurs), qui vont donc être aux premières loges de son grand bonheur!

Je veux des chaussures rouges dans lesquelles le soleil puisse se refléter dedans, oui oui, je veux du rouge pétant et pétillant! Je veux claquer des talons pour suivre la route de briques jaunes, qui mène au bonheur parait-il! Et...Surprise! Pendant que j'écris, je vois que mon obsession se répand comme une traînée de poudre sur Hellocoton! La fine fleur des blogueuses a tout compris!

Dès demain, c'est décidé : je pars à la chasse des chaussures rouges pour de bon!

Une princesse en crampons

Avez-vous remarqué qu'une princesse est toujours parfaite? Sa seule préoccupation? Trouver son prince charmant!

Mais quand une princesse a besoin de faire du sport, que se passe-t-il? Moi, j'enfile mes crampons...

Allez savoir comment ça a commencé, l'été dernier, alors que je me disais vaguement qu'un jour il faudrait que je me bouge un peu, même si je déteste le sport. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, je suis la gardienne de but en titre de l'équipe féminine de mon école. Ça ne sonne vraiment pas crédible! C'est encore la réflexion que je me faisais hier soir à mon entrainement., comme toutes les semaines. Je m'y traîne, j'y grelotte car c'est souvent tard le soir, je me rappe les bras immanquablement. Pourquoi est-ce que je continue à y aller? Ce que je me dis, c'est que c'est pour la bonne cause, sans cela je n'aurai aucune volonté pour faire du sport. Et puis je tiens bon parce qu'on compte sur moi, c'est peut-être ça, l'esprit d'équipe, après tout...Au fond, je crois que ça me plaît réellement de jouer. Alors je continue à enfiler mes crampons et à m'écorcher les genoux! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour maigrir?

Un instant de bonheur printannier

Premier jour de printemps. Quel bonheur!

En rentrant, harassée de ma journée, j'ai envoyé valser mes affaires et je me suis installée, un Jane Austen à la main, sur ma petite terrasse avec des tartines de confiture et du thé Prince Igor, un délice russe et vanillé. Les derniers rayons de soleil me réchauffaient le visage, Edmond Bertram réalisait qu'il était amoureux de Fanny Price. Qu'aurais-je pu demander de plus?

J'aime ces belles journée printanières à Toulouse, lorsque les enfants envahissent les parcs de leurs cris, de leurs jeux et de leurs rires. Lorsque le jardin japonais derrière chez moi est tout bourgeonnant : chaque fleur semble avoir préparé sa sortie bien soigneusement, repassant les plis de ses jupons de pétales. Et tout est parfait. C'est merveilleux, on se croirait dans un rêve. Il suffit de s'allonger dans l'herbe sous un cerisier en fleurs, écouter le chant des oiseaux, c'est simple, c'est le paradis. On oublie tout, et l'intemporalité nous envahit. Tout n'est que Luxe, Calme et Volupté. Merci pour ce superbe moment!

Idée

Plus j'avance et plus je découvre avec horreur que nous sommes tous comme ce petit poisson, à regarder l'extérieur sans y avoir accès, parce que nous préférons notre confort restreint. La vie est trop belle pour s'en priver, alors: vivons, maintenant!