La dernière fois,je suis tombée par hasard sur le blog de Blanche : et plus spécialement sur un article où elle proposait un concours où il fallait parler de son amour de la littérature,pourquoi on aimait lire. J’ai donc décidé de participer parce que le sujet me parlait indéniablement. Voici mon texte:
Si j’étais née sous la plume du loufoque John Irving,on dirait de moi que je fus à part et ce dés mon existence dans le ventre de ma maman. Déjà à ce moment là, au lieu qu’elle me lise des histoires à moi,c’est moi qui lui en lisait.Ma naissance fut elle aussi pour le moins étrange. En effet lorsqu’on m’a sorti du ventre de ma maman,je tenais fermement un livre dans mes petits doigts touts blancs et frêles.Je faisais même mieux que la petite Matilda de Roal Dalh,avant même ma naissance je savais lire et écrire.
Il me semble que j’ai toujours aimé lire,cependant je n’ai pas de souvenirs précis des premiers livres que j’avais quand j’étais toute petite.D’après mon entourage,j’ai toujours aimé les livres.Je crois aussi qu’à cet âge,on aime faire comme papa et maman,et ces derniers adoraient lire alors je crois qu’à un moment donné j’ai voulu tenté l’expérience et m’y aventurer.Mais je crois surtout que mes parents m’ont transmis cet amour de la lecture,qu’ils m’ont très tôt encourager dans cette démarche. De ce fait,on n’a jamais manqué de livres,et on allait très souvent à la bibliothèque du quartier.En primaire,j’ai commencé avec la bibliothèque rose avec Les six compagnons,le club des cinqs….Ce fut aussi l’époque pour mon frère et moi,du Journal deMickey,de Minnie….:un pur moment de délice,de découverte et surtout un moment privilégié et sacré consacré à la lecture de nos magazines préférés.Mon premier coup de cœur et révélation fut la Gloire de mon père de Marcel Pagnol.Je me suis reconnue en Marcel et en son cousin,en leurs farces,dans cette enfance joyeuse et innocente.Mais ce fut aussi cette impression d’être en Provence,de sentir les champs de lavande,d’entendre les criquets comme si tous mes sens étaient en alerte.Beaucoup plus tard,j’ai retrouvé cette même sensation avec le Parfum de Patrick Suskind.Puis vient le collège et le lycée où jy ‘ai découvert des auteurs et des univers littéraires jusqu’à alors insoupçonnés:Kafka,Ovide,Laclos,Voltaire et bien d’autres.Tout ce que je pouvais lire,je le lisais et je me demandais si j’aurai assez de temps dans ma vie pour lire tout les livres qui m’inspiraient.Aujourd’hui,mon rapport à la lecture est toujours aussi intense avec parfois malheureusement des passages à vides,ce qui doit arriver à tout lecteur je pense.La dernière fois,je lisais un article d’une blogueuse qui disait ne plus avoir envie de lire quelquefois car elle ne trouvait plus de livres qui provoquaient en elle un sentiment quelque conque.Je la rejoins sur ce point,j’ai parfois l’impression de lire des pâles copies d’auteurs prodigieux avec la coup de plume en moins mais la sensation de déjà vu intacte.Ce qui m’amène à cette citation plus qu’appropriée toujours du livre Cœur d’Encre : »Il y a des livres que l’on déguste,d’autres que l’on dévore et quelques uns rares,que l’on mâche,et que l’on digère entièrement ».Je crois juste que des bons livres se trouvent facilement et que les meilleurs sont plus rares.Je n’ose pas trop m’avancer en disant qu’on est tous à la recherche du ou des livres rares qui compteront à jamais pour nous.J’ai envie de conclure sur cette citation tirée du roman Naftali le conteur et son cheval Sus d’Isaac B Singer,qui résume tout à fait mon état d’esprit:
« Mais comment font les enfants qui ne peuvent pas s’acheter des livres?demande Naftali[..]
-Eh bien,ils s’en passent.Les livres ce n’est pas comme le pain,on peut s’en passer.
-Pas moi.Je ne pourrais pas vivre sans livres dit Naftali ».
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